Derniers instants à Yarramalong

Ca y est c'est les derniers instants du woofing. Il est 12h37, on se prépare à manger et on file à la gare. J'en profite pour rédiger un dernier post en direct de Yarramalong, notre petit bled à côté de Wyong. On a rangé et nettoyé ce qui fût notre maison durant trois semaines. C'est mort sans
nos affaires et en plus il pleut. Donc bref, un vrai temps de départ.

Concernant Noël, ça a l'air d'avoir beaucoup moins d'importance ici que chez nous. Ici, il n'y a pas la magie de Noël (les illuminations, les décorations, le froid) bref, tout ce qui fait qu'on a envie d'un bon repas au chaud en famille. Les rues ne sont quasiment pas décorées, il n'y a pas de Pères Noël en baskets qui distribuent des bonbons etc...

Pour le réveillon on a essayé de se faire un repas amélioré. J'ai fait un gratin de courgettes. J'ai coupé les courgettes en deux, les ai vidé d'une partie de leur contenu, pour y mettre des saucisses et des tomates. J'ai recouvert le tout de fromage, et y ai rajouté des pommes de terre. Le tout au four. C'était pas mal du tout ! On a aussi mangé du chocolat. Pour le jour de Noël on a été invité le soir chez les parents de Steve. On a eu un petit livret sur les plus belles photos de l'Australie, une boîte de chocolat, ainsi qu'un petit mot sympa de la part des parents. De notre côté on leur a offert des Ferrero Rochers. Pas de gros cadeaux. Steve a eu un livre sur la pêche,
Frauke un débardeur et un livre calendrier sur la France. Et les parents un calendrier avec des photos de leur petit fils Lucas. Bref, rien d'extraordinaire par rapport à nos cadeaux français.

Ensuite pour le repas, celui-ci a commencé avec l'apéro. Une bière, des petits gateaux poivrés et du camembert. Ca fait du bien d'en manger un peu. Puis on est passé à table et on a eu des petits rouleaux à exploser. Je connaissais mais ici c'est la tradition. Il y a un petit jeu en plastique à l'intérieur, une blague trop naze (Q. What type of shoes do frogs wear ? A. Open toad). Bref, c'est l'équivalent des blagues carambar. Et aussi une couronne en papier qui donne l'air ridicule. La mienne était rouge et celle d'Arnaud bleue. Concernant la nourriture, on a eu des crevettes à la crème avec de la mangue, et des pommes de terre mayonnaise au bacon.
Le tout avec un petit vin blanc Néo Zélandais pas mal (Sauvignon). Là aussi, ce n'est pas la même qu'en France. Le vin était déjà entamé d'un précédent repas. On sent que ça ne fait pas trop partie de leur culture. Même s'ils ont des très bons vins ici.

Ensuite, on a attaqué le dessert. Une sorte de nougat glacé avec des fruits frais. Un peu déçu car j'étais persuadé que le premier plat c'était l'entrée... Si j'avais su j'aurais mangé plus de pain beurre ou repris encore plus de crevettes :-)

Bref c'était bon, mais ce n'était pas un Noël comme chez nous. On sent que pour cette famille, ce n'est pas très important. Peut être est ce la même chose ailleurs. Ca ne m'étonnerait pas car comme je le disais ils n'en font pas tout un foin.

Et en plus, ça n'était même pas un Noël au soleil puisqu'il pleuvait !

Allez, zou je vais manger et on file !

Erratum

Un erratum pour vous dire que notre fermier s'appelle "Steven" et non "Stefen". Il pensait qu'on l'appelait Stefen pour le chambrer, car il s'agit de l'équivalent d'un François en France. En fait non, on se plantait tout simplement. Donc bref, il s'appelle bien Steven :-)

Notre vraie vie à l'Australienne.

Les nouvelles arrivent jusqu'en Australie, si si.

Voilà un petit moment que je n'avais pas écrit sur le blog. A vrai dire j'avais un peu la flemme. Surtout qu'il n'y a pas tant de choses nouvelles à raconter. Nous continuons à vivre notre vie à l'Australienne dans la ferme de Steven Woodley. Je remarque que l'on s'habitue vite à un nouveau rythme de vie. Le décalage horaire du début est tellement loin ! Depuis on s'est bien acclimaté. On ne fait plus trop gaffe aux températures, bien qu'il fasse parfois vraiment très chaud. Plus de 40° deux fois par semaine ça calme quand même un peu. On pense à vous (si si) qui vous les gelez en France. On a eu les échos comme quoi la France était recouverte de neige. Les photos de Lorient et de Naizin nous sont parvenues à tous les deux. Apparemment on ne parle que de ca. Voyez, on suit un peu les news !
Au passage, j'en profite pour remercier ceux qui nous écrivent – régulièrement ou pas. Ca fait plaisir de recevoir des mails de vos parts. Toujours sympa d'une, de savoir ce que vous faites ces temps-ci, et de deux, que vous pensez aussi un peu à nous malgré le train-train français. Quitte à faire mon Michel Drucker, je remercie aussi ceux qui lisent régulièrement le blog. Une moyenne d'un millier par mois c'est pas mal (entre 25 et 50 par jour).

La cuisine à l'Australienne

On voit aussi surtout que l'on prend pied dans le "paysage" local quand on revient à la dure réalité de Noël et de la ville. Après trois semaines passées dans le bush australien à ne croiser que des vrais australiens, les courses au centre commercial cet aprèm nous ont fait drôle à tous les deux. Étrange sensation pour moi qui aime tant me balader dans des rues pleines de monde d'habitude. Pire encore encore ! A la vue d'un Hungry Jack (d'un Burger King), nous avons résisté à la forte tentation ! Bon finalement on a pris des sandwichs "lights" : 15 cm d'épaisseur pour le mien. Immangeable. La nourriture n'est pas mauvaise mais ils mangent vraiment à l'américaine. Rapidement ! Jason, chez qui l'on dîne finalement assez souvent (c'est le pote de notre fermier - et oui, il a un prénom pourri), cuisine pourtant plutôt bien. A chaque fois que l'on passe par chez lui il nous prépare quelquechose. D'ailleurs Pierre et lui ont philosophé sur l'art de préparer une omelette pendant au moins 30 minutes. Celle de Jason était finalement pas mal du tout (un peu meilleures que les miennes seulement).
A quelques jours de la fin dans notre périple "Wwoofing à la ferme", l'expérience aura vraiment été fructifiante pour nous. On aura vraiment vécu à la sauce barbecue - à la sauce australienne quoi – pendant un bon mois.

Totale immersion dans la vie Australienne.


On aura quand même supporté : le climat sans clim (croyez moi ca peut être "lourd"), abattu des arbres de 20 m, cueilli des "spie grass" dans le bush, trinqué avec des piliers de comptoirs, joué au golf dans le jardin au couché du soleil en sifflant quelques bières, visité les locataires d'une église, etc, etc... Je ne peux pas vous raconter le reste ici, on en reparlera ensemble à notre retour. Ah oui j'oubliais quand même le repas de noël chez les parents de Steven. Ça risque d'être sympa le plateau de "seafood".
Et oui car à ce propos c'est vrai que noël est malgré tout un moment particulier dans l'année. Habituellement on le passe quand même avec nos familles. On aura au moins la convivialité de la table !

En tout cas on pense déjà à y revenir sur la fin de notre périple. Mais cette fois on y viendra en tant que potes et non plus en tant que Wwoofers !

Premier vrai contact avec la faune australienne

Toujours à la recherche de bons plans, nous avons demandé à Stefen s'il pouvait nous trouver un peu de boulot rémunéré. Notre ami Jason a profité de l'occasion pour nous proposer un travail. Il nous a dit qu'il y en avait pour deux heures et Stefen nous a assuré que c'était un "easy work".

Bref on savait juste que c'était ramasser des plantes dans le bush et qu'il passerait à trois heures de l'après midi le lendemain. Après l'avoir attendu pendant près d'une heure, on a décidé avec
Arnaud d'arracher des mauvaises herbes chez Stefen et exploser des racines de bambous à coup de pioche. Une fois ce travail terminé notre Jason est arrivé avec deux heures et demi de retard, car il était resté fêter sa victoire au golf avec quelques bières. Donc finalement, on est bien parti bosser, direction pour la première étape, la maison de Jason où on a eu le droit à un sandwich beurre, jambon (il a gagné trois gros jambons au golf), compote de pomme. Puis, deuxième étape, direction le bush.

Très sympa comme endroit, en gros c'est la forêt, avec serpents, araignées et toutes sortes de choses bizarres. Donc pas de petites chaussures et petites chaussettes...
Après un petit trek dans la forêt, on arrive enfin à l'endroit voulu, c'est à dire bourré de plantes que Jason cherchait. Il s'agit de sortes de roseaux dont il extrait le coeur pour en faire de la décoration pour les bouquets de fleurs. Notre travail consiste à prendre le coeur qu'il nous donne, le secouer pour en enlever les impuretés et y mettre un élastique autour pour les fixer. Rien de compliquer... Sauf que j'ai eu ma première expérience concrète avec une "Bull Head". Il s'agit d'une "jolie" fourmi, grosse comme une phalange (je vous laisse taper le nom dans Google Image). Une belle morsure à la cheville gauche à travers la chaussette. Je peux vous dire que j'ai
bien douillé sur le coup et j'ai bien flippé. L'Australie étant réputée pour ses animaux dangereux, se faire piquer par l'un d'entre eux dans le bush, c'est un peu la panique.

Mais bon rien de méchant puisque ce n'est qu'à partir de cinq piqûres en même temps que vous êtes très mal ! J'en n'étais qu'à une :-). Bref, après un pansement "made in Jason", fait d'un mélange d'herbes, j'ai continué mon travail à suivre Jason dans les fourrés. Arnaud lui étant caché, car il n'était pas fier. Au final on a fait une cinquantaine de paquets, qu'on a ensuite divisé en trois et qu'on a porté sur notre dos. Soit environ 13 kilos chacun pour Arnaud et moi, et plus pour Jason. Donc on s'est trimballé en mode Sherpas avec nos kilos sur le dos à travers la forêt, à traverser des ruisseaux, passer par dessus des troncs, en dessous des branches, sur des rochers, etc... Il faut préciser que les feuilles ramassées coupent comme du papier. Donc bonjour les petites coupures par ci par là... Au final on est quand même arrivé à la voiture en étant bien creuvé. Fin du boulot qui a duré une heure et demi.

Comme tout Australien qui se respecte, on est allé au bar après le travail. On a eu le droit à trois pintes, puis on est allé chez Jason où il nous a fait deux sandwichs style kebab, puis il nous a préparé du jambon à emporter dans notre gîte. Enfin, il nous a donné 20 dollars chacun. Donc bref, une journée pleine de souvenirs, physique, bien rémunérée et typiquement australienne.

PS : ma cheville va bien, ça fait mal sur le coup, mais après quatre ou cinq heures on ne sent plus rien.

Le woofing une vie saine

En woofing on a une vie saine. On vit avec la nature, dans la montagne. Ce qui fait qu'on ne dépense pas d'argent, vu qu'il n'y a pas d'argent à dépenser. Depuis le début de notre aventure woofing nous avons économisé la coquette somme de 1540 dollars à deux... Soit 770 dollars par personnes en 11 jours. On table sur une économie totale de 1120 dollars par personne à la fin du séjour chez Stefen. Autant dire que c'est tout bénef pour rester plus longtemps en Oz. De plus, on mange sainement. Pas de Mc Do, pas de tentations de la ville. Que des fruits, des légumes, des oeufs, des pâtes, du pain et des saucisses. Vous rajoutez à ça les 40°C qui font que vous transpirez comme un malade, plus les activités physiques liés aux travaux, et enfin le banc de musculation du voisin, et je ne serai pas étonné d'avoir perdu quelques kilos. Cela dit en passant ça ne me ferait vraiment pas de mal.

En résumé ici on vit sainement, on se marre bien, les travaux effectués sont utiles et le temps passe vite, donc tout roule ! (A part qu'on crève de chaud !!!)

PS : je viens de me prendre le parasol dans la tête car il y a du vent (un vent brûlant). Résultat, encore un futur beau bleu et une belle éraflure qui va s'ajouter à la longue liste que je cumule jusqu'ici...

Travaux en woofing

Concernant nos autres travaux, il s'agit de travaux typique de woofing. On a bouché des trous, arraché des piquets, on a aussi taillé la pointe de grandes feuilles pour un vendeur de fleurs (ceci à 1h du mat') pour ensuite en faire des paquets qui partaient directement pour Sydney (ça c'était dans une autre ferme, chez notre pote Jason - qui aime cuisiner cela dit, du coup on parle bouffe)). On a nivelé un terrain, soit creuser à différents endroits pour créer une plate-forme et y mettre un fût.
On a aussi réparé la cloture que Stefen a cassé en faisant tomber un arbre... Mais un des trucs le plus "amusant",c'était d'abattre deux gros arbres avec de beaux troncs pour ensuite taper à la masse dessus pour enlever leur écorce (oui ici les arbres ne perdent pas leurs feuilles, ils perdent leur écorce (veridique), pour ensuite les traîner en tracteur jusqu'à l'entrée de la maison de Stefen, les faire rouler en stopant la progression avec la barre à mine (je sais pas combien j'avais de poids sur mon épaule) pour que ça lui fasse une jolie allée. Ensuite, on a enlevé tous les cailloux de l'herbe pour les mettre sur sa route, pour qu'il puisse enfin tondre la partie d'herbe qui séparait son allée de son potager. Enfin, on est allé exploser des roches à coup de marteau-piqueur pour les mettre dans la remorque et combler les trous en dessous des troncs.

Bref, le woofing ça peut être quand même assez physique, et les travaux que l'on fait ne sont pas accessibles à tout le monde. Stefen nous l'a dit d'ailleurs, et il est vraiment content de nous avoir. Et il préfère avoir deux mecs en woofing que deux nanas, car au moins il peut demander un coup de main et boire des bières (roooo, allez ça va je plaisante... quoi que... ;-)).

Un travail de titan

Aujourd'hui temps de pluie, et qui dit temps de pluie, dit temps pour travailler car il ne fait pas 40°C (car ici il fait régulièrement plus de 40°...).
Donc un bon crachin breton nous a accompagné pour cette journée. Encore une fois on a "joué" aux bucherons australiens. Mais Arnaud n'ayant pas tout compris ce que Stefen avait dit, on a cru bon devoir terminer notre travail de titan. Résultat vu que nous n'avions pas l'heure, nous sommes restés pendant 5h à porter des troncs et des branches grosses comme des arbustes. Résultat des courses après 10 heures de travail cumulées, on a construit un talus de 20m de longeur sur 3 mètres de haut.
Pour vous donner une idée, cet amas de troncs et de branches fait en hauteur un peu moins de deux fois ma taille (on a rempli un trou avant d'empiler) et plus d'une dizaine de moi qui se donnent la main, bras tendus en longueur. Enfin, en largeur, ça fait trois personnes collées les unes aux autres.
On va prendre des photos car c'est assez hallucinant. Enfin bref, après avoir fait notre talus, on était cassé en deux ! Bon apparemment Stefen était content car il nous a filé de la nourriture et nous a dit "you've done a fucking great job guys !". Ce qui, dans son langage veut dire qu'il est satisfait.

Le Wyong Burger

Le Wyong Burger

Aujourd'hui Frauke, la femme de Stephen qui est allemande nous a passé un peu de nourriture supplémentaire. Juste de quoi créer en exclusivité mondiale le Wyong Burger.
Pour faire un Wyong Burger il faut :

- deux tranches de pain de mie grillées
- une tomate
- un oignon
- un peu de courgette
- du sucre
- du sel
- une chippo

Vous pouvez essayer à la maison mais sachez que nous avons un ingrédient secret qui le restera. On dépose le brevet demain et on ouvre un Burger Shop en rentrant en France.

Un point sur l'ambiance du duo.

Nous voilà Samedi. Pour certains c'est le jour de repos, pendant que d'autres attendent impatiemment de partir en week-end. Pour nous, ce n'est ni l'un ni l'autre.

Réveillés par la chaleur, après un petit déj bien complet (café pour moi, biscuits de céréales trempés dans du lait, jus d'oranges pressées à la main svp), nous avons bien buché. C'est le cas de le dire. On a déplacé une bonne dizaine d'arbres dans un trou destiné à cet effet. Malgré l'ombre offerte par les arbres encore debout, cela ne nous a pas empêché de soigner notre bronzage. Pierre a le "marcel" et moi j'ai bien roussi dans le cou et sur les avant bras.

Bien fatigués, nous avons ensuite savouré notre petite douche en rentrant. Pour l'heure nous en sommes à faire cuire notre "steak and mushroom pie", après avoir enfin saisi comment fonctionnait l'ouvre boîte made in Australia.


Le soleil est de plomb. J'en profite donc pour faire sécher les vêtements que je viens de laver. Croyez moi, il n'y en a pas pour longtemps. Il doit faire environ 35° dehors. Mais dans notre cabane au fond du jardin, l'atmosphère est agréable. Les fenêtres dotées de moustiquaires (indispensables) sont ouvertes, laissant un petit courant d'air frôler nos épaules. Le tout sur un petit air de Bob Dylan. Cela ne nous empêche pas de garder en tête l'autre moitié de champs qu'il nous reste à déblayer. Mais déjà la journée s'annonce plutôt bien.

Certains craignent la collocation ou le fait de passer son temps 24/24 avec quelqu'un d'autre. Je dois dire que jusqu'ici je n'ai pas souvenir d'une seule prise de tête entre Pierre et moi. On ne se marche pas sur les pieds, chacun a trouver son propre rythme. Le matin je suis toujours le premier à me lever (souvent réveillé par la chaleur qui commence à monter assez tôt le matin). Pierre se réveille le temps que je prépare mon café. Aucun de nous deux n'a de sauts d'humeur dûs à un mauvais réveil. Il faut croire que nous devons être tous deux de bonne composition.

Dans l'effort il n'y en a pas un qui bosse plus que l'autre. Quand j'ai besoin de Pierre pour soulever un tronc un peu trop gros pour moi tout seul il vient me filer un coup de main et vice et versa. Ce qui fait qu'il n'y a pas de tensions.


Pour la popotte, Pierre est plus inventif que moi. Il sait bien mieux cuisiner que moi (je dévoile là un de ses talents cachés), du coup je lui file un coup demain sur ce que je peux faire et je m'occupe de la vaisselle. Je fais de la place pour que le cordon bleu officie.

Pendant notre temps libre, on s'occupe sensiblement de la même manière : romans, bouquins sur la Nouvelle-Zélande ou sur l'Australie, rangement, préparer les posts pour le blog, répondre à quelques mails pour la famille, un peu de Game Boy ou de GTA pour moi, et de Super Star Soccer pour Pierre. Le seul truc qui me manque vraiment c'est de ne pas avoir mes logiciels de création (Illustrator et compagnie). Il faudra que je trouve un moment pour me les procurer un de ces quatre.

Après un mois et demi de collocation (dont un mois à trois avec Ronan), c'est rassurant de voir qu'il n'y a toujours pas eu de soucis entre nous deux. Maintenant que l'on a fait nos comptes, la suite s'annonce plutôt sereinement.

Aller je vous laisse, je vais chercher les bouteilles d'eau que j'ai oublié dehors, il va être temps de passer à table.

Australie ne signigfie pas oisiveté ("idleness" in english)

J'écris ce poste car cela fait plusieurs fois qu'on me demande si on ne s'ennuie pas, si on n'en a pas marre de ne rien faire, si le temps n'est pas trop long, et j'en passe... Afin de ne pas refaire 15 fois la même réponse, je voudrais mettre les choses au clair sur ce blog. Notre objectif à Arnaud et à moi est de voir le maximum de choses, en économisant le plus d'argent possible. Cela ne me viendrait même pas à l'idée de demander à un étranger qui visite l'Europe : "Ca va, vous ne vous ennuyez pas trop à voyager ?"
De deux choses l'une, soit il vous rit au nez, soit il va vous répondre gentillement qu'il a passé une semaine en France, une en Italie, une en Grèce, une autre en Allemagne etc... Et pourtant, il n'aura vu qu'une infime partie de ce qu'il y a à voir dans ces différents pays. Car rappelons-le, l'Australie est un continent, qui à lui seul est plus grand que toute l'Europe réunie et qui est quasiment aussi grand que les Etats-Unis. Je défie quiconque de visiter l'ensemble des Etats-Unis en 5 mois !
Donc une bonne fois pour toute, non on ne glandouille pas, oui on a beaucoup de choses à voir, non on n'aura pas le temps de tout faire, et oui je retourne aider Stefen à couper du bois... Non mais ! ;-)

Défi culinaire

Aujourd'hui un petit défi. Au "woofing" il peut y avoir le "mixed diet" ou repas partagé, mais ici ce n'est pas le cas. On doit se faire nous même à manger. Vu que l'on a déjà mangé toute la première ration d'aliments, nous avons demandé à avoir d'autre nourriture. On nous a livré quelques vivres.
On vous propose donc de nous aider à élaborer des plats. Attention, nous devons tenir longtemps avec ces aliments, donc le gagnant sera celui qui composera le plus de repas avec les ingrédients proposés, mais aussi les plus appétissants. A votre imagination, mais dépêchez vous car les vivres vont partir vite.

Liste des ingrédients :

5 pommes de terre
1 courgette
1 concombre
2 oignons
1 aubergine
5 tomates
5 pommes
11 oranges
1l de lait
4 bières
4 chipos
Wheat buiscuits
Café - Thé
Sucre
Concentré de tomates
Choucroute (oui on l'a toujours)
Betteraves en conserve
Tomates pelées
Pâtes
Cake beef and mushrooms
Sauce barbecue

Menu que j'ai établi ce soir : "Pâtes à la Pierrot", Tranches de courgette caramélisées, avec sauce de tomates fraiches aux oranges.
Le tout servi avec ses pâtes.

N'hésitez pas à laisser des commentaires, ça mettra un peu d'animation sur notre blog.

Cheers !

PS : Après dégustation des "pâtes à la Pierrot" les avis sont partagés : "Original", "surprenant", mais aussi "l'orange aurait gagné à être atténuée", "plus
d'aubergines", "un peu de parmesan"... Bref c'était ni excellent, ni mauvais. A vous de faire mieux...

Mise à jour : depuis la rédaction de ce post, le beef cake a aussi été mangé...

Premiers travaux à la ferme

Les travaux à la ferme, ça commence par des bières... Et le moins que l'on puisse dire c'est que Stefen a du sang breton ! Bref, l'intégration s'est faite rapidement, et nous avons parlé et plaisanté pendant 3 heures ! Sincèrement, on s'est impressionné avec Arnaud car on comprenait tout et on n'a pas cherché nos mots. Stefen nous a dit à tous les deux que notre anglais était bon. Il n'y a pas à dire, l'immersion ça vaut tous les cours du monde...
L'apéro passé (sous 34°C), on a attaqué le bois à 20h... On devait porter des branches et des morceaux de bois d'un endroit à un autre afin de dégager des sentiers.
Mais bosser avec une douce chaleau d'été et un couché de soleil magnifique sur la montagne, ça va, il y a pire... Ce matin même chose, on s'est levé à 8H30 après s'être fait sifflé par Stefen. On l'a aidé à abattre des arbres. En gros on tirait sur une corde et ensuite on partait en courant quand l'arbre tombait. A vrai dire c'est plutôt fun...
Par contre quelle chaleur ! Ils annoncent 43°C aujourd'hui donc le travail c'est tôt le matin et tard le soir. Ca va pour l'instant on n'a pas à se plaindre. On a bossé une heure hier soir et une heure ce matin. Actuellement, il est 11h15 et on se décompose avec Arnaud. Il fait, chaud ! En tout cas ça fait déjà 140 dollars chacuns d'économisés en deux jours... Plutôt pas mal le woofing !

Définition du verbe "scintiller"

Malgré les araignées, les moustiques, et les grosses fourmis de notre demeure, nous avons un bon lit qui donne sur des baies vitrées. Et là, hier soir, après avoir pris une bonne douche et éteint toutes les lumières, nous avons assisté à un "paradis étoilé". Je pèse mes mots car en 27 ans je n'ai jamais vu un ciel de la sorte. Enfin non, peut être une fois à Amorgos dans les Cyclades en Grèce avec Sylvain. Le ciel était magnifique, et les étoiles scintillaient. C'est là que le mot prend tout son sens. On avait vraiment l'impression que les étoiles brûlaient devant nous. Sans la pollution lumineuse des villes, la voûte céleste libère toute sa magie. Avec ce spectacle hallucinant on pouvait faire de beaux rêves...

Vision croisée

N'ayant pas internet dans notre demeure, nous avons décidé de rédiger nos posts sur "bloc-notes", un super logiciel... Nous ne nous sommes pas consultés concernant la rédaction des posts. Par conséquent, il y a des passages redondants mais ça vous permet d'avoir le ressenti de l'un et l'autre, so, enjoy !

Premiers pas à la ferme

Stefen Woodley est notre "fermier", chemise à carreaux, short, chapeau et lunettes, accompagné de son 4x4, pas de doute Stefen est bien Australien.
Présentation de Lucas, qui doit avoir dans les 2 ans et des parents de Stefen. Ils préparaient un grand diner pour faire la fête avec leurs amis. Ensuite, direction la ferme. Celle-ci est située à environ 15 minutes de Wyong. Donc déjà qu'à Wyong il n'y a rien, là il n'y a rien de chez rien...
Ou presque... Car le cadre est magnifique, avec vu sur la montagne, le bush, des champs, bref la vraie campagne australienne. Et qui dit bush, dit l'ensemble de la faune et la flore qui va avec. Stefen nous mentionne les serpents, les araignées et les insectes de toutes sortes. Je dis bien "sortes" car ce sont des "sortes" de mouches, des "sortes" de pucerons, des "sortes" de scarabés, des "sortes" de libellules... Arnaud n'est pas très fier avec toutes ces "bestioles" mais il faut dire que la plupart des araignées les plus dangereuses du monde sont en Australie... Donc bon. Mais c'est sympa comme ça dans notre logement on ne se sent pas seul... Rajoutez à ça les moustiques, et vous avez un peu le panorama.
Le logement en lui même est bien. On est dans une petite cabane avec tout le confort et on peut se faire à manger. Stefen habite en contre-bas avec sa femme (qui a mon âge et qui est l'amie d'une allemande que nous avons rencontré en excursion) et son fils. On a accès au wifi chez eux, et j'écris ce post en direct de leur terrasse en face des montagnes...

En route pour le woofing.

Après une semaine passée à Manly, et une semaine à Sydney, direction Wyong (nord de Sydney) pour woofer. "Le woofing c'est quoi Pierre ?".
En fait ça consiste en un échange. Le fermier échange le logement et la nourriture, contre une aide dans l'exploitation agricole. Normalement il s'agit d'environ 4 à 6 heures de travail par jour. Ca peut consister en du jardinage, ramasser du bois, s'occuper des animaux, bref filer un coup de main quoi...
La première impression de ceux avec qui ont a discuté avant de partir était "mais qu'est ce que vous allez faire à Wyong ? Ya rien là bas !" Cela s'avèrera vrai...
Bref, direction la gare de Sydney où on a attendu le train sur le mauvais quai (merci Arnaud ;-)), d'ailleurs un Australien nous a demandé si on était sûr d'être sur le bon quai, ça aurait du nous mettre la puce à l'oreille. Il en a d'ailleurs profité pour discuter avec nous et nous apprendre l'accent australien et le fameux "how are you going mate ?" (prononcez très rapidement "O aï yu goïng mète"). Ca donne un truc incompréhensible.
On a finalement pris le train pour deux heures de voyage. Le paysage était magnifique, du bush (arbres dans tous les sens et partout), des rivières et des falaises. On a aussi vu le stade de foot de l'équipe de Central Coast, 4ème du championnat australien. Stade qui ressemble étrangement à celui de Lorient, mais avec un lac à côté... Et enfin arrivée à Wyong, mais c'est une autre histoire.

Premieres impressions positives du woofing

Et voilà, nous voici enfin arrivé à la ferme des Woodley, dans le bonbush australien. La ville la plus proche, Wyong doit être à peu près à une dizaine de kilomètres au moins. Au tant dire que c'est la campagne. Déjà à Wyong il ne doit pas y avoir plus de 5 000 habitants. Même si c'est déjà correct pour un village en Australie à mon avis.

Stephen, notre hôte est venu nous chercher à la gare, malgré notre retard car on s'était trompé de quai (je dois avoir un problème avec les gares). Directement on a eu un bon contact avec lui. C'est un mec comme nous, qui après avoir fait des études et bossé dans le marketing a préféré partir à la campagne avec sa femme Frauke (d'origine allemande).

Sa propriété s'étend sur 50 hectares, ce qu iest plutôt pas mal pour les français mais rien comparé à certaines fermes australiennes qui peuvent faire la taille de la Belgique (si, si). Il a racheté cette étendu voici deux ans
pour environ 600 000 euros d'après ce qu'il nous a dit.

Car on a déjà bien eu le temps de discuter avec l'ami australien. D'ailleurs, je suis assez surpris mais on communique plutot bien avec lui. Evidemment on fait encore de grosses fautes de grammaire mais on a déjà eu l'occasion de se raconter nos voyages et de rigoler ensemble. Car ici, on commence par boire quelques bières, le temps que le soleil descende (il faisait 33° quand il est venu nous chercher).
Viennent les premières labeures. Une bonne heure à dégager des troncs d'arbres que Stephen vient de couper. Pas compliqué, il suffit de faire attention à ce qu'ils ne nous tombent pas sur la poire. Demain matin ca risque d'être la même. A première vue Stephen vend du bois, élève des cheveaux, quelques vaches, lamas et chèvres. Dans ses bois, on peut aussi trouver serpents, araignées, cerfs, perroquets... Bref l'Australie quoi.

Aller, à la douche.

Sur la plage de Bondi Beach

Allègement de sac à dos

Après un mois et demi de voyage, les premiers constats concernant les sacs s'imposent... On a pris trop d'affaires !

Certains contacts m'avaient prévenu "cela ne sert à rien de prendre trop d'habits". Et effectivement, depuis le début on a eu du beau temps. Le fait de faire son sac en plein automne en France et sous la pluie, fait qu'on prévoit trop de vêtements chauds (sweats, tee shirt manches longues, jeans...). Or, arrivé en Australie, cela ne sert plus à rien. Je vous conseille donc de prendre deux jeans au maximum (un pour sortir et l'autre pour remplacer celui que vous avez sali lors de votre virée nocturne), deux sweats au maximum et un tee shirt manche longue grand max ! Avec mes trois jeans, mes trois sweats, et mes quatres tee shirt manches longues, j'ai gagné le droit de 1) me galérer à fermer mon sac à chaque fois 2) partager
avec Arnaud un envoi de colis de 9 kgs qui va nous coûter dans les 100 dollars... Bref, à mon tour de le répéter :"voyagez léger !". De plus, il y a bon nombre de laveries dans les backpacks, et bon nombre de magasins où vous n'avez qu'une envie, c'est de faire chauffer la carte bleue (Hurley, Rip Curl, QuickSilver, Volcom, Element, Roxy (pour les filles) et ça, sans parler des magasins d'usines !).

Alors si vous n'êtes pas encore parti, il est encore temps de retirer quelques affaires de votre "backpack" !

Vie nocturne en Australie

La vie nocturne en Australie ressemble à ce que l'on peut rencontrer en France. Il n'y a pas de différences particulières. On y retrouve les soirées à thème (celle sur la course de bernard l'hermite au Scubar de Sydney est quand même pas mal). En gros vous nommez votre bernard, et s'il gagne la course, vous recevez des cadeaux. Sinon David Guetta fait un carton et on a repéré deux trois chansons qui passent en boucle (il va falloir qu'on trouve les titres). Sinon Kings Cross à Sydney c'est un peu l'équivalent de Pigale à Paris, c'est LA place pour faire la fête ("The place to be", ça fait mieux...).

Autre remarque, les lieux où sont vendus de l'alcool sont interdits au moins de 18 ans... d'où la présentation systématique d'une pièce d'identité à l'entrée des bars, boîtes etc... Et tout le monde y a le droit, même les seniors ! Sortir dans Sydney sans une pièce d'identité, c'est être assuré de passer sa soirée sur le trottoir !

Un dernier point sur la vente d'alcool. Celle-ci se fait exclusivement dans les "bottleshops" et est strictement interdite aux mineurs. Donc ne comptez pas acheter une bouteille de vin, bière, ou quoi que ce soit dans un supermarché. D'ailleurs, si vous souhaitez servir ou vendre de l'alcool(serveur, barman, vendeur...) vous devez passer le "RSA" qui est une accréditation pour la vente d'alcool (82 dollars de mémoire). Bref, ici on ne plaisante pas !

Enfin, pour nous ça va, on a plus de 18 ans...

Santé !

Fan du "Magasine de la santé" sur France 5, voici un post santé ! Juste pour vous dire qu'ici on accumule les petits ennuis de santé.

De mon côté, depuis le début de l'aventure sont à signaler un gros orteil retourné lors d'un match de foot dans un parc de Melbourne, une toux persistante, les oreilles bouchées à cause du vent, une rhinopharyngite et une douleur persistante à l'arrière du genou droit (sans doute à force de marcher). Du côté d'Arnaud, un rhume, une petite toux, un orteil en vrac (là aussi lors du même match de foot) sauf que lui il a toujours mal et il le remet en place régulièrement avec un petit bruit genre "crac". Des douleurs de dos aussi à signaler.

A part ça, on se prépare à 3 semaines de woofing... On va essayer de ne pas se couper un bras avec les outils ! Mais bon ça va, car en ce moment en France c'est la grippe A qui sévit ! Nous de notre côté, on ne risque pas de l'attraper ! Copines infirmières vous pouvez commenter !

Allez, je vous laisse je vais prendre un Dafalgan...

Chinatown à Sydney

L'Australie c'est multiculturel, et à Sydney c'est bourré de "chinois". En bon petit Français, je vais appeler "chinois" tout ce qui vient d'Asie (ne me dites pas que vous n'avez jamais appelé un Japonais un Chinois !).

Donc bref, à "chinois-town", ya que des chinois. Quand je dis que des chinois, il faut me croire, c'est tout simplement hallucinant ! Des chinois qui réparent des téléphones (en occident on dit des hackers), des chinois qui vendent de la nourriture, des chinois qui vendent des babioles que seuls les chinois achètent (qui va acheter un chat qui remue sa patte de haut en bas à la manière d'un rappeur américain ?), des chinois qui vendent des habits de chinois, des chinois qui jouent aux jeux vidéos (même moi je ne suis pas autant à fond dedans qu'eux !), des chinois qui vendent des disques que seuls les chinois achètent (prenez un générique de manga, ou une chanson de karaoké comme on voit dans les films et passez la dans les magasins). Mais il y a aussi un grand supermarché où tout est marqué en chinois et où les nouilles et les woks occupent une grande place ! Enfin vous rajoutez des chinois qui parlent chinois, de l'architecture chinoise et des jardins chinois et vous avez un bel aperçu de ce qu'est le Chinatown de Sydney !

En tout cas moi j'aime bien, et d'ailleurs je vais aller me faire un wok !

A l'amende !

Le délit

Aujourd'hui un petit post sur un fait non négligeable, notre première amende australienne !
Après s'être bien balladé dans les Blue Moutains (cf.post), nous décidâmes de garer notre voiture de location, le long de la plage de Manly. Et oh surprise, le lendemain matin, un joli "ticket de caisse" décorait le pare-brise. Il faut dire que je ne l'ai remarqué qu'une fois arrivée chez le loueur de voiture... Pas l'habitude de voir des "tickets de caisse" mais plutôt des gros papiers style "chèquier". Amende pour "park without current ticket displayed". Pour les nuls en anglais, ça veut dire qu'on n'a pas payer le stationnement. Il faut dire qu'ils sont incompréhensibles leurs panneaux de stationnement. D'ailleurs à l'heure actuelle on n'a toujours pas compris comment ça
fonctionnait. Bref, tout ça pour dire qu'une amende ici ça change de la France puisqu'on a payé... 84 dollars ! Oui, oui 84 dollars pour ne pas avoir payé le stationnement. Ca change des 11 euros français... Mais ce n'est pas tout, ici, tout est informatisé. En gros, Monsieur Le Ranger a un PAD où il saisit toutes les infos (date, heure, véhicule, rue, etc...). Ensuite c'est imprimé et ça fait un "ticket de caisse". Reste à payer...

Le paiement

Alors là, ça vaut son pesant de cacahuètes. Outre le fait que ce soit majoré si on ne paie pas dans les 21 jours, le ticket de caisse mentionne les différente possibilités de paiement : soit par courrier (jusqu'à là rien de particulier), soit par téléphone (déjà là ce n'est pas la France), et enfin par internet ! Et là, je dis chapeau les Australiens. Le site est particulièrement clair. Un vrai site marchand ! Entête au couleur de l'état, menu déroulant, paiement sécurisé, etc...
Quelle joie de remplir les différentes infos personnels, de saisir le code de l'amende (oui ya un code informatique sur le ticket), de saisir son numéro de carte et d'envoyer le tout avec presque un "merci d'avoir payé" à la fin ! Le problème c'est qu'on ne reçoit pas un objet par la poste dans les 5 jours...

Bref, nous avons payé. Alors certains d'entre vous vont dire "mais pourquoi vous avez payé ???". Le Français est plutôt rebel ! D'ailleurs on y a pensé et en Grèce j'ai fait mon Français et je ne suis (pour l'instant) pas recherché par Interpol. Mais ici c'est différent. Ils ne déconnent pas les Australiens. Après consultation des forums je peux vous dire qu'on avait tout intérêt à payer (recherche auprès du loueur de véhicule facturée, majoration, infos mentionnées sur le visa pour paiment lors de la sortie du territoire, jusqu'à l'interdiction du territoire, si, si, j'vous jure !).

Donc si vous vous faites attraper, payez ! D'ailleurs en parcourant le net j'ai vu des trucs sympas. Amende pour excès de vitesse aux alentours de 200 dollars, uriner sur la voie publique 150 dollars, stationnement gênant 150 dollars, traverser au rouge pour les piétons environ 100 dollars, jeter son mégot de cigarette parterre dans les 100 dollars aussi. La plus forte amende que j'ai vue, ne pas prendre son ticket pour le bateau Manly-Sydney : 550 dollars...

Bref, ici c'est carré et on ne rigole pas ! En tout cas, moi je garde mon "ticket de caisse" en souvenir...

Visites à Sydney, par temps de pluie.

Deuxième journée à Sydney avec Pierre et nous voilà piégé par la pluie. Nous avions prévu de nous balader dans les rues de Chinatown juste à côté de notre backpack. Finalement nous nous sommes rabattu sur l'aquarium et le Wild Life World.

Et oui, nous avons de la pluie, même en Australie. Je vois déjà tous les jaloux se moquer, mais peu importe, même en cas de pluie il y a plein de choses à faire sur Sydney. Exit la solution Chinese Garden, nous voilà embarqués pour se faire l'aquarium. Sauf qu'en arrivant nous avons aussi découvert le World Wild Life (la vie animale en Australie). Vu qu'il y avait une réduction si nous prenions les deux, nous voilà parti pour faire les deux.

Le World Wild Life

Je dois dire que, certes c'est un truc de touristes et que les vrais australiens ne vont sûrement pas là dedans, sans ça nous n'aurions sûrement jamais croisés les animaux que nous avons vu là dedans. Mais bon, à la limite je préfère croiser la pluspart d'entre eux à travers une vitrine que dans le bush australien. Entre les fourmis qui font la taille d'une phalange, la célèbre veuve noire et autres petites araignées du même niveau de dangerosité ou encore les serpents les plus dangereux de la planète, il y a de quoi y laisser plusieurs vies.
Mais heureusement il y a des enclots plus sympas comme la serre aux papillons (on pourrait en confondre certains avec des chauves souris tellement ils sont grands), l'enclot avec les kangourous (enfin vus vivants), celui des wombats, des wallibies ou encore celui de l'émeu (autre emblème de l'Australie).
Petite visite que l'on attendait pas et qui finalement s'est avérée sympa à mon goût. Pierre étant plus réservé et ne conseille pas cette attraction de Sydney si vous pouvez vous en passer.

L'aquarium de Sydney

Ensuite, au tour de mon marin peuplant les mers de l'Australie. J'avoue avoir été moins enchanté par l'aquarium. Sûrement parce que je n'ai pas pu toucher de requin ou de crocodile. Pourtant il y en avait. Et des gros. L'aquarium le plus sympa étant de loin celui représentant la grande barrière de corail. Imaginez seulement la piscine d'un mec hyper mégalo, des centaines et des centaines de milliers de litres dans un grande baignoire remplie de poissons multicolores par centaines, des coraux, des requins, de jolis effets de lumières. Bref on s'y baignerait presque si certaines poiscailles ne faisait pas la taille de ma table de salon.
A signaler l'aquarium dédié aux deux lamentins, et la présence de quelques tortues de mer (oui, comme dans Nemo) dans celui des requins. Encore une belle preuve que malgré les différences de chacun, on peut vivre tous ensemble. Quoi je vire dans le mélo. Bon ok j'arrête.

Quoi qu'on pense de ce genre de visites, ca nous a permis de passer une après-midi pluvieuse sur Sydney et de se ballader dans le quartier de Darling Harbour, très agréable en soit. En revenant nous avons emprunté George Street (une des principales artères de la ville) pour rentrer jusqu'au YHA Central, en fasant un détour par le Queen Victoria Market, galerie commerciale vraiment luxueuse.
Il en reste pas mal à explorer.