Une bonne raison de voyager en Indonésie

Belle surprise que l'Indonésie. Je ne m'attendais à rien de spécial, je ne savais pas ce que l'on allait y trouver et je dois dire que je suis sous le charme. Et ce n'est pas parce que je n'avais pas d'idée pré-conçue que je suis agréablement surpris puisque je n'ai pas accroché avec le Cambodge.
Notre trip en train y est pour beaucoup. Par ce biais nous voyons les paysages qu'offre l'ile de Java et ils sont tout simplement somptueux. J'étais déçu jusque là de n'avoir vu les fameuses rizière, image suprême de l'Asie. Voilà chose faite. Mais dans des décors de montagne, de végétation luxuriante et de volcan, c'est à couper le souffle.

En revanche, la déception pourrait venir des villes qui sont pour le moment dénuée d'intérêt. C'est un peu dommage. Je me permettrai donc la comparaison avec la Nouvelle-Zélande où les paysages sont là aussi sublime mais on trouve un peu plus de choses à faire dans certaines villes comme Christchurch, Queenstown ou bien sûr Auckland. Nous sortons ici de Jakata, la capitale et de Bangun, la seconde ville du pays en terme d'habitants. Pour l'instant rien à signaler. Ca ne vaut pas Bangkok ou Ho Chih Minh où la culture était plus présente avec des temples dans tous les sens. C'est peut être pour ca que la ville la plus visitée en Indonésie (après l'ile de Bali) c'est Yogyakarta, ville où nous nous rendons à l'heure où ces lignes s'écrivent.
Le véritable intérêt de l'Indonésie c'est donc ses paysages, ses côtes, ses terres volcaniques, ses montagnes et ses plages de rêve. Même si nous voyageons en Asie depuis plus d'un mois maintenant, ces paysages-ci me dépaysent. J'en suis ravi ! De là à dire que l'Indonésie serait la Nouvelle Zélande d'Asie il n'y a qu'un pas... que je ne franchis pas encore.

La dégustation de Tim Tam

J'étais un grand fan de Tim Tam en Nouvelle Zélande. Voici la démo selon Pierre, de la manière originale de déguster les Tim Tam. Pour info ce sont des petits biscuits au chocolat.

PS : Pour la crête il s'agissait d'un petit pari entre nous. Rassurez vous, nous avons de retour une coupe de cheveux normale...(Pierre).


Le sens de l'orientation des asiatiques

Me voilà rassuré. J'ai trouvé enfin des gens qui pourraient terminer derrière moi à une course d'orientation. Ma répartition dans l'espace étant assez légendaire pour ceux qui ont déjà eu l'immense privilège de voyager à mes côtés, je suis donc content de trouver pire que moi ici.

C'est bien simple, les asiatiques (Thailande, Viet Nam et Indonésie) ne savent pas lire les cartes ni vous renseigner convenablement sur votre chemin.
J'ai souvenir d'Ho Chih Minh ou nous cherchions notre hotel. Le taxis ne nous avait déjà pas déposé au bon endroit et nous avions choisis de tourner en rond pendant une demie heure pour rentrer à l'hotel. Nous avons demandé deux fois notre chemin, carte en main à des agents de sécurité (il y en a devant beaucoup de magasins et d'hôtel) sans qu'ils sachent nous renseigner. Il y a eu aussi un nombre de fois impressionant ou les tuk tuks ne nous comprenaient pas et nous étions obligés de leur montrer une carte. Soit il ne savent pas lire (ce qui est toutefois probable pour pas mal d'entre eux) soit il ne savent pas reconnaître une carte.

Ils ont également un problème avec les distances ici. A Bandung je cherchait une rue indiquée sur le Lonely Planet. Le guide de l'hotel où nous séjournions m'a expliqué qu'en tournant deux fois à gauche je n'en serai pas loin, "juste 20 minutes à pied". J'ai bien fait de prendre le taxi car d'une, je n'aurai jamais trouvé, et de deux j'aurai marché au moins une heure.

Dernière anecdote en date, raconté par un allemand qui cherchait un hôtel lui aussi. Il sort de la gare, traverse la rue et emprunte le chemin qu'il pensait bon pour se rendre à l'hotel qu'il avait repéré dans son guide. Ne trouvant pas l'hotel en question, il demande à deux ou trois personnes s'il est dans la bonne rue et la bonne direction. Toutes lui répondent qu'il ne se trouve pas sur la bonne rue, qu'il faut prendre une autre direction avec un itinéraire assez compliqué. Finalement il décide de se faire déposer par un scooter qui fait le tour complet du paté de maison (un carré donc) et le dépose 200 mètres plus loin que ce qu'il était au début de la course.

Donc comme vous le comprenez très chers lecteurs, pas toujours facile de se repérer ici. D'autant qu'il n'y a quasiment aucun noms de rues et très peu d'indications compréhensibles. Le mieux étant de faire appel à un taxi qui généralement sait lire votre carte ou votre bouquin. Ca évite de marcher des heures avec le sac sur le dos pour tourner en rond et finalement arrivé sur un hôtel complet, fermé ou en rénovation (ca nous est arrivé).

Trip en train en Indonésie

Après le bus au Cambodge et au Vietnam, on a décidé de voyager en train en Indonésie. On va traverser l'île de Java d'ouest en est et je savoure ce moment comme je l'avais fait quand j'avais traversé la Bosnie du nord au sud. Il n'y a pas à dire, j'aime le train ! Surtout en première classe indonésienne. De l'espace, des sièges qui se tournent et du coup tu peux toujours être dans le sens de la marche, ou mettre tes pieds sur le siège d'en face... (Pour les rabats joie qui demanderaient pourquoi on voyage en première classe, je répondrai juste que vous n'avez pas vu la classe éco, et que pour quelques petits euros de plus vous pouvez accéder "au luxe"...).

On a des petits coussins, des hôtesses qui se baladent dans leur beau costume, à manger et à boire (payant). Ce n'est pas trop cher 15 euros pour 8 heures de train et pour traverser la moitié de l'île de Java (Bandung - Yodiakarta), bref c'est cool !

Dehors, c'est pas mal non plus, les montagnes à l'horizon sont majestueuses, juste devant elles des forêts, des champs, mais surtout ces fameuses cultures "en plateau", ou comment pouvoir cultiver en s'adaptant à son environnement.

Imaginez vous du vert partout et dans différents tons (herbes folles, rizières, thé, bananiers, eau verte, arbres de différents types, pouces de divers plantes...). Le terme "verdoyant" y trouve toute sa définition. Concernant les maisons elles sont blanches avec des toits en tuile. Il y a aussi des petites cabanes en bambou dans les champs, afin que les agriculteurs puissent s'abriter. Le linge multicolore sèche au soleil, les ados discutent assis sur leurs scooters, les petits enfants jouent dans les marre avec des morceaux de bois, les plus grands reviennent de l'école. Ils sont habillés en chemise blanche et pantalon rouge et longent la voie de chemin de fer. Un peu de foin, des chapeaux asiatiques, de la couleur, rouge, jaune, bleu, blanc, rose, orange, et du soleil !

Bangkok et ses manifestations

Première animation pour nous depuis notre départ de France. Je regardais tranquillement la télévision au Vietnam et je zappe sur le JT québecois. Et là un petit reportage sympa sur "la marche d'un million d'hommes" en Thaïlande... Ah, c'est quoi ? C'est pour un match de foot ??? Non, non pas du tout, c'est juste pour renverser le gouvernement en place et préparer le retour de l'ancien premier ministre exilé à Dubaï...

Cool, et ils font quoi ? Ils renversent du sang sur la résidence du premier ministre mais de manière pacifiste... Bon ça va alors... Et on y va quand ? Demain ? Ah... Du coup direction les sites internet afin d'en savoir un peu plus et voir où on doit réserver un hôtel. Après consultation du net on oublie définitivement l'idée d'aller en centre ville et on se demande ce qui va nous attendre à l'aéroport... Les seules recommandations de l'Etat français sont de ne pas participer aux manifestations et les éviter (merci pour ces précieux conseils, on n'y aurait pas pensé sinon).

Donc on prend notre avion, et là, à l'aéroport on est accueilli par une horde de manifestants-vampires prêts à se jeter sur nous pour nous prendre notre sang ! Mais non, c'est pas vrai...

Rien ! Que dalle, aucuns manifestants, le calme plat. Ceux qui étaient en transit à Bangkok n'ont même pas du savoir qu'il y avait des manifestations. Du coup, on a rejoint tranquillement notre hôtel réservé à deux pas de l'aéroport, non sans faire un détour par l'agence de taxi car nos sacs étaient bloqués dans le coffre. Une fois démontés les sièges, la sono, un phare et la serrure du coffre on a enfin récupéré nos sacs et on a passé un après midi et une nuit d'attente à l'hôtel pour prendre notre avion pour Jakarta.

Tout ça pour dire que j'espère qu'ils vont se calmer un peu car on a encore pas mal de choses à visiter quand on va revenir en Thaïlande après notre escapade indonésienne :-)

Premières impressions sur l'Indonésie

L'Indonésie c'est bien !

Plus sérieusement c'est vraiment sympa comme pays car ça mêle la ville, la nature (volcans, montagnes, plages de rêve) et la culture (temples, etc...) mais la vie y est plus chère que dans les autres pays d'Asie (oui je sais l'Indonésie est en Océanie et pas en Asie).

Concernant les hôtels on paie plus cher pour moins bien. Du coup je ne pense pas qu'on réussira à tenir notre budget ce mois ci. Ce n'est pas grave on économisera au Laos ou au Vietnam. Sinon on a pas mal d'orages et de pluie torrentielle. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas été bloqué par la pluie. En tout cas toujours autant de circulation, de scooters dans tous les sens, d'endroits un peu crades, de ladyboys (transexuels), de bouffe à pas cher... L'Asie quoi... (oui, oui, ok, l'Océanie...)

On est aussi (enfin !) les seules blancs quand on se ballade. Par exemple au Carrefour (vive la France !) on était les seules blancs. Après, le Carrefour d'ici c'est juste un marché asiatique sur plusieurs étages... Même chose au cinéma, on était les seuls blancs. A noter aussi que beaucoup d'Indonésiens sont musulmans, et qui dit musulmans dit (non pas terrorisme, mauvaises langues) mais minarets et muezzins ! Et donc l'appel à la prière plusieurs fois par jour dont celle du levé du soleil à 5 heures du mat'... Ça faisait longtemps, et j'avoue que ça ne me manquait pas. Mais ça va, on est enfin, vraiment dépaysés.

Au cinéma quel bonheur de payer sa place 2 euros pour la même qualité qu'en France, voir mieux... On est allé voir "Green Zone", film sur le scandale lié au faux programme d'armement en Irak ; mais aussi "Hanting", film d'horreur sympa ; et enfin "Alice au Pays des Merveilles" (Alice in WonderLand)... Un Tim Burton en 3D !

Et là je m'arrête deux secondes...

Mon premier cinéma 3D. Ça me faisait suer de "lâcher" 20 euros en France pour un film en 3D, là c'était 3 euros 50, et pas de location de lunettes à payer en plus ! Et on a pris une grosse, grosse claque ! C'était magnifique ! Elles sont loin les lunettes rouges et vertes... Le chat qui passe devant vous, la fumée, les feuilles, le papillon qui sort de l'écran et s'envole dans la salle... On en prend plein les yeux ! C'est le Futuroscope :-).
Je ne peux pas vous dire "allez y courez le voir" car le prix en France est exhorbitant. Mais si vous avez de l'argent à dépenser, pourquoi pas...

Anecdote : Au cinéma en Thaïlande, juste avant le début du film, vous avez le droit à la minute de respect envers le roi. En gros vous devez vous lever, et faire silence pendant que des photos du roi défilent à l'écran. Heureusement que Romain m'a tapé sur l'épaule au début du diaporama car j'étais avachi dans mon fauteuil avec tout le monde debout derrière moi. Et à la fin du diaporama j'ai cru que le roi venait de décéder et que c'était la raison pour laquelle ce film était diffusé...

Nah Trang (Viet Nam)

Nah Trang, c'est le La Baule du Vietnam. Une grande plage avec eau turquoise, des hôtels de luxe, de bons restaurants, des locations pour le sport nautique dans tous les sens, des transats sous des parasols en paille, et pour border tout ça la montagne et des îles au large... Le classique pour la farniente dans un lieu paradisiaque.

Qu'est ce qu'on a fait de beau à Nah Trang ? Ben rien, comme dans toutes les stations balnéaires du monde... Repos, baignade, glande !


On a quand même fait une excursion à "touristes" pour 7 dollars.  Après un réveil difficile, dur de se retrouver parqués au milieu d'une orde d'étrangers, direction un petit bateau pour faire le tour des îles. De cette excursion on pourra retenir le snorkelling, encore une plongée dans les eaux turquoises et le corail ; un repas sympa où on partageait tous les plats avec nos colocataires du bateau ; repas qui se finira par un concert exceptionnel de "Dédé et les pieds noirs" (fallait bien leur donner un nom de groupe) où comment se débrouiller à faire de la musique avec une batterie en bidons plastiques, une guitare d'un autre monde, et des percussions usées jusqu'à la moelle. En tout cas un grand respect à ces musiciens, car même avec des "mauvais outils" ils ont réussi à faire quelque chose de très sympa et à mettre l'ambiance.

Il y avait aussi au large cet hôtel de luxe avec bungalows, sable blanc, petits endroits sympas où il est clair que je reviendrai avec une personne du sexe opposé. Pour information c'est 200 dollars la nuit, mais je pense que ça vaut le coup ! En beaucoup moins romantique, en face de cet hôtel, on a participé au bar flottant, ou comment mettre une caisse de vin à l'eau et boire du mauvais rouge sur une bouée. Ce fût l'occasion de faire ma première douche au vin rouge !

Enfin on a fait une halte sur une île de rêve avec une eau transparente où on a passé notre temps à sauter du bateau, faire du tuba, et rester assis dans l'eau à discuter. C'était plutôt sympa, et on est revenu cramé ! Car rester dormir sur le toit du bateau alors que c'est nuageux, ce n'est pas une bonne idée. En tout cas me voilà de nouveau noir, comme pour la 46ème fois depuis le début de cette aventure !

Je profite de ce post pour saluer Lindsa, qu'on a appellé "Sookie" car on ne connaissait pas son prénom. Une petite serveuse Vietnamienne qui nous a beaucoup fait rire et avec qui on a passé de bons moments. Une anecdote : elle a été obligée de faire le mur à la fin de son service car son patron ne voulait pas qu'elle vienne en boîte avec nous. En effet, elle n'a que deux jours de repos par mois et pas de vacances, donc pas question de fricoter avec les étrangers...
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Avis sur le U Touch 3000 D'Olympus

Ayant décidé de partir en voyage avec un apapreil photo tenant la route, j'avais opté à l'époque pour le U Touch 3000 d'Olympus. Voici mon avis après quelques mois d'utilisation.


Un appareil contre les chocs et l'eau.
Hésitant entre plusieurs modèles à la base, le vendeur de la Fnace m'avait orienté sur celui-ci pour deux raisons principales : il tenait les chocs (jusqu'à une chutte d'1m 50 - une table) et il pouvait aller sous l'eau jusqu'à 3m de profondeur. Ces deux perspectives m'enchantait dans la mesure où à l'époque je ne faisais pas beaucoup attention à mes affaires (ca a changé !) et que je comptais profiter es eaux claires et limpides de l'Australie pour faire de belles photos.


Le U Touch 3000, un appareil correct, sans plus
Je dois quand même dire que j'ai été satisfait de son rendement pendant un moment. Le rendu des couleurs est relativement correct sans être exceptionnel mais le zoom permettait de bonnes prises de vue. Je n'ai jamais fait tombé l'appareil mais dès les premières prises en main on sent que l'appareil est vraiment solide et ne craint pas beaucoup les chocs. Mais il faut toujours faire attention évidemment.


Limité en plongée
Ma déception vient donc de l'équipement water-proof. En effet j'ai eu l'occasionde m'amuser avec dans les piscines ou dans les petits courts d'eau que l'on a rencontré. Mais il a vite montré ses limites en snorkelling (plongée avec tuba et masque). Je ne suis pas un apnéiste de compétition, je ne vais pas jusqu'à 10m de profondeur mais j'en attendais un peu plus de mon appareil photo sur la barrière de corail. Vous avez pu voir les photos ou les vidéos prises à cette occasion donc le rendu est correct là encore. Mais aux Whitsundays l'appareil m'a lâché. A cause de la pression de l'eau, il s'en est sans doute introduit dans l'appareil et l'empêchait de fonctionner correctement. Finalement à Brisbane il a définitivement rendu l'âme. M'obligeant à en racheter un autre et à renvoyer celui-là en France.


Préférez le U Touch 6000 pour plus d'apnée
Donc attention si vous avez besoin d'un appareil pour faire un tout petit peu de plongée avec des poissons (tant que vous avez pied en fait) il convient très bien. Mais si vous allez vraiment sous l'eau, choisissez plutôt son grand frère le U Touch 6000 qui descend jusqu'à 6m de profondeur.

Privé de Facebook au Viet Nam

Ceux qui ont l'habitude de nous croiser sur Facebook, que ce soit en messagerie instantanée ou simplement par la mise à jour de nos statuts se sont peut-être rendu compte que l'on était moins présent. En fait le Viet Nam n'aime pas trop Facebook.

J'ai regardé un peu sur internet si d'autres problèmes étaient recensés. Et effectivement depuis le mois de Septembre dernier, le gouvernement empêche techniquement d'accéder à Facebook, se cachant derrière une erreur technique. Mais 6 mois pour réparer une erreur technique cela commence a faire beaucoup.

La raison n'est pas politique mais économique. Comme en Chine, ici, on veut faire concurrence aux géants américains comme Google et Facebook. C'est pour cette raison que ces sites que nous consultons quotidiennement chez nous sont bloqués pour forcer les gens à utiliser les solutions proposés par les entreprises asiatiques.


Donc pour le moment on prend notre mal en patience puisque l'on change de pays dans peu de temps. Mais il existe des solutions (pour ceux qui cherche un moyen d'accéder à Facebook au Viet Nam) mentionnées dans cet article.

Iguane à chinese garden

Car on sait aussi faire preuve d'auto-dérision... Enfin, surtout moi !

Un breton a toujours son pâté Hénaff

Parce qu'on a exporté le pâté Hénaff à l'autre bout du monde... Séquence plaisir...

Boeuf à Wyong !

Car à Wyong, lors du woofing on passait du bon temps avec les Australiens...


Petit point Campervan - Vidéo

Petite vidéo prise au cours de notre voyage en Nouvelle Zélande qui fait le point sur les problèmes liés au campervan.

Super breton et les sandflies (Nouvelle-Zelande)

Aujourd'hui première vidéo d'une série de tranches de vie depuis le début de notre aventure. Elle a lieu aux Pancakes de Punaikaki en Nouvelle-Zélande, où les sandflies nous menaient la vie dure.

Musée de la guerre à Ho Chi Minh City (Vietnam)

Le drapeau rouge à l'étoile jaune

Le Vietnam est quasi systématiquement associé à la guerre du même nom, alors que c'est un pays très touristique et développé. Rien à voir avec la pauvreté du pays voisin, le Cambodge. Il y a 85 millions de Vietnamiens et on s'est intéressé à l'histoire du pays.C'est pourquoi nous avons visité le Palace de l'Indépendance et le musée de la guerre.

 

La propagande communiste


Autant dire tout de suite que c'est la première fois que je voyais un musée autre que les musées "occidentaux". C'est à dire où "l'ennemi rouge" a terrassé "l'oncle Sam". Je suis ressorti de là sans le moindre doute, l'Histoire est écrite par les vainqueurs. J'ai trouvé ça assez dérangeant de voir la propagande communiste étalée dans un musée. C'est la confirmation qu'un musée n'est pas objectif et fait l'apologie du vainqueur.

Ce qui m'a dérangé est donc le côté propagande, et le côté choquant des images. Faut-il montrer des images chocs pour prouver l'horreur de la guerre ? (foetus déformé par les attaques chimiques américaines, conservé dans du formol ; images de corps amputés etc...). Il ne fait pas de doutes que les Américains n'ont pas été "réglos" avec leurs armes chimiques et que le peuple Vietnamien en a souffert (2 millions de civils tués).
Ma question est juste de savoir jusqu'où faut il aller dans la communication vu que l'objectivité n'est pas possible ? Les musées américains montrent ils des photos chocs illustrant la souffrance physique de leurs soldats ? Encore une fois, même si les Américains sont allés trop loin et qu'ils ont la fâcheuse tendance à se mêler des affaires des autres, on peut ressortir de ce musée avec la haine des Etats-Unis.




Je ne suis pas sûr qu'un individu lambda soit assez doué de raison pour faire la part des choses. C'est peut être prétentieux mais c'est ce que je pense. C'est là que l'on peut voir la force de la communication et du "lavage de cerveau" dans les pays de faible niveau d'éducation (je ne dis pas que les Vietnamiens ont un faible niveau d'éducation, je n'en sais rien...).

Pour résumé je dirai que cette visite était vraiment très intéressante, et on y ressort avec beaucoup d'interrogations. Cela permet de voir l'envers du décors et de ne pas toujours être formaté par les mêmes discours occidentaux. En tout cas, cela me donne envie de visiter les musées américains pour pouvoir faire la comparaison et pouvoir parler de ce sujet en toute connaissance de cause. En tout cas, c'est une belle démonstration de ce qu'était la Guerre Froide, une opposition entre deux idéologies.

NB : cette vision est ma vision des choses, et n'est pas forcément partagée par mes deux compagnons de voyage.

Karaoké cambodgien (khmer)

Je ne vous mentais pas quand je vous disais que j'avais Green Day à fond dans les écouteurs. Voici "Sur la route de Memphis" version karaoké cambodgien... Enjoy !

Viet Nam, le delta du Mekong

Pour situer un petit peu, le Mekong est un fleuve qui traverse l'Asie prenant sa source au Tibet, passant par la Chine, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et qui vient se jeter dans la mer de Siam au Viet Nam, c'est le Delta du Mekong.


Can Tho, la ville représentative du Delta
Le "Delta du Mekong", un nom qui me faisait rêver. Peut être parce qu'encore une fois il est un des symboles de l'Asie, de l'autre bout du monde. Puisque notre route nous menait près de l'endroit, impossible d'y échapper. Nous avons donc traversé la frontière entre le Cambodge et le Viet Nam sur une embarquation qui nous a mené jusqu'à Chau Doc. De là, un bus inter-minable(s) nous a conduit jusqu'à Can Tho, la capitale économique de la région. Nous n'y aurons pas passé beaucoup de temps. Juste de quoi visiter le marché flottant de la ville au charme atypique.



Une région d'agriculteurs
Bien que cette région soit certainement l'une des plus pauvre du pays, elle me paraît assez incontournable lorsque l'on visite le Viet Nam. Elle permet de se confronter à une réalité qu'à celle du touriste. Je pense quand même que deuis le début de notre aventure nous serons parfois sortis des sentiers battus mais cette région là remet les pieds sur terre, un peu comme le Cambodge. Sur les rives on rencontre quand même des "baraques" de tôles où les gens se lavent directement dans le fleuve. Certains bateaux sont plus à ranger dans la catégorie pirogue.



Les charmes du Delta
A Can Tho, le Delta prend une dimension particulière puisque toute l'économie repose sur celui-ci. Pour la vie quotidienne, pour ses ressources, ses marchés, mais aussi le tourisme bien sûr. Nous avons ainsi pu visiter une fabrique de nouilles (à base de riz), rencontrer ce qu'ils appellent les ponts de singes (et c'est vraiment l'arrache pour y passer), voir la végétation qui y pousse comme les lotus (qui ne sont pas bleus mais roses).

Le Cambodge, un pays a survoler

Angkor et Phnom Penh : résumé du Cambodge où nous aurons passé six nuits et 7 jours.

Angkor, la cité perdue


La Visite d'Angkor est un must-do lorsque l'on voyage en Asie. C'est d'ailleurs la raison première pour laquelle nous sommes allés au Cambodge. Pour moi c'est vraiment un moment fort de mon voyage. C'est tellement synonyme "d'ailleurs". Le symbole d'une civilisation vraiment différente de la notre, un peu comme si un cambodgien venait visiter Versailles.


Angkor Wat est la fierté du royaume, à tel point qu'il figure sur le drapeau cambodgien. C'est d'ailleurs l'image du Cambodge que j'en avais auparavant. C'est pourtant la partie immergée de l'iceberg "Angkor". Angkor Wat est en fait le plus gros temple de la cité. C'est vraiment impressionnant de se tenir devant.  Ensuite nous entrons dans Angkor Thom, un autre quartier d'Angkor. Nous passons des grandes portes, ornées de têtes de différents divinités. C'est d'ailleurs un peu leur truc à eux de mettre des têtes partout. Surtout au Byphon, l'un des plus anciens temples d'Angkor Thom. Magnifique lui aussi car riche en scupltures et ornements. Je retiendrai aussi Te Prohom où la nature a repris ses droits et laissé le soin aux arbres de recouvrir les temples de l'enceinte.

Angkor se tient donc là au milieu de nul part. Ou plutôt si à côté de Siem Reap, la ville qui nous a hébergé le temps de la visite et c'est là son seul intérêt.



Phnom Penh, la cité à perdre


Que retenir de notre passage à Phnom Penh ? Bonne question car pour une capitale, nous n'y avons pas trouvé grand chose. Le musée national est consacré aux ruines de... Angkor et ne s'intéresse à rien d'autre. Plutôt surprenant pour un pays avec une culture aussi ancienne que chaotique. La ville est aussi sale et pauvre que le reste du pays que nous avons traversé. Les points d'intérêts sont aussi décevant que leur nombre. Mais peu importe ! J'aurai vu de mes yeux l'un des pays les plus pauvres et trouvé de nouvelles raisons d'être heureux de mon sort. C'est aussi ca le voyage, ca permet de relativiser.

Notre voyage en Thaïlande résumé en une vidéo.

Voici la Thaïlande exactement comme nous l'avons vécu et comme nous allons la vivre lors de notre deuxième séjour. Tout y est : l'aéroport, les tuks tuks, Khao San, la ballade sur le fleuve, les plages de rêve, les full moon parties... Bref, le bonheur !

Le clip est de Pony Pony Run Run. Il a tourné en boucle sur mon ordinateur l'été dernier et jamais je n'aurais pensé que ce rêve devienne réalité.

Romain, grand voyageur devant l'Eternel

Lors de notre arrivée à Melbourne, nous avons rencontré Romain, 27 ans, originaire de la Drôme (il a été obligé de nous expliquer où c'était), vivant à Edimbourg en Ecosse depuis 6 ans, et ayant décidé de voyager durant un an et demi. Mais pourquoi faire un post sur ce garçon ? Tout simplement parce que son périple laisse rêveur. Plus de 25 pays visités (le vendeur n'avait pas assez de drapeaux pour qu'il les mette sur son sac), un passeport plein à craquer (s'il pouvait rajouter des pages, il le ferait), un tour l'ayant emmené du Mexique jusqu'à Ushuia en Argentine en ce qui concerne l'Amérique du Sud en passant par le Honduras, le Panama, la Bolivie, l'Uruguay, le Brésil, etc... Puis la Nouvelle Zélande, l'Australie, maintenant l'Asie (Malaisie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Viet-Nam...) puis le transsibérien pour la Russie... Bref, un trip de fou !

Après l'avoir laissé à Melbourne avec nos potes de là-bas, nous les avons revu pour le premier de l'an à Sydney. Puis nous l'avons retrouvé à Bangkok où il a fait 12h de bus pour venir nous voir, et maintenant nous partageons une partie de son tour du monde en voyageant avec lui en Asie. Le Monsieur a été qualifié de "grand voyageur devant l'Eternel" par un couple de retraités français à Bangkok. Cette expression est restée car ça nous a bien fait marrer. Bref, ce garçon a toujours pleins d'anecdotes à raconter. Faits qui se sont déroulés aux 4 coins du monde. Mais parler de Romain sans parler de son éternel chapeau à la Indiana Jones, et de sa barbe, ce n'est pas possible. Donc je ne sais pas lequel des deux retient le plus l'attention, son chapeau ou lui...

Ce qui est sûr, c'est que son tour du monde ne sera pas complet sans avoir visité le plus beau pays du monde : La Bretagne !

 
Partie de Time Crisis endiablée à Bangkok (1982, oblige !)

Voyager en bus au Cambodge

Me voilà dans un bus cambodgien, et je ne peux pas résister à l'envie d'écrire à ce sujet. Nous avons payé 10 dollars US chacun pour 7 heures de bus entre Angkor et Phnom Penh. Le moins que l'on puisse dire est que c'est assez dépaysant. Tout d'abord la conduite à droite ! Ca faisait 4 mois que nous n'avions pas roulé à droite, et sur les premières minutes j'ai flippé !

Ensuite, notre bus n'est pas mal du tout par rapport au niveau de vie du pays. On a la clim ! Et je peux vous dire que ce n'est pas du luxe vu la chaleur ici ! Pas un brin de vent et un soleil écrasant. C'est simple, on est trempé 24h/24. On a aussi les moustiques. Sympathiques compagnons de voyage. Mais il y a surtout la télé, et là je m'arrête un instant sur ce point, car ça vaut son pesant de cacahuètes. On a le droit à 4 heures de karaoké, sur des chansons "d'ici". C'est à dire petite musique orientale, histoire à l'eau de rose et clips super kitchs ! J'ai du mettre GreenDay à fond dans mes écouteurs pour ne pas finir autiste...


On a aussi eu un super film "d'ici". C'est à dire un gros gros navet, genre un mauvais bioman, avec des combats de plus d'un quart d'heure. Si vous connaissez la parodie des Inconnus, sur bioman, alors vous voyez de quoi je veux parler. Mais le voyage en bus c'est surtout se retrouver au milieu de Cambogiens, et voir le bordel (ya pas d'autres mots) qui reigne dans le bus. Aucune organisation sur la vente des places, ce qui fait que les gens se virent les uns les autres pour récupérer leur place. Et une fois qu'ils ont gueulé, ils se marrent entre eux. Ils sont assez étranges quand même. Je noterai tout de même que personne nous a redemandé nos tickets et si on était à la bonne place. Les occidentaux ont ils tous les droits ?
Dernier point, il est impossible de conduire ici sans klaxonner, et je peux vous dire qu'au bout de 6 heures, j'ai vraiment GreenDay à fond...


A côté de moi, un gros monsieur fait des bruits bizarres avec sa bouche, je pense qu'il a envie de cracher. Tout autour, des gens avec des masques, ou des gens qui mangent des trucs bizarres, assez indescriptibles. J'ai juste goûté la banane séchée version chips. Pas fan... Ah, attention ce coup ci on
a carrément le droit à la comédie musicale version karaoké !


Dehors, défilent les maisons surélevés, les vaches sacrées, les échoppes en tout genre, la terre ocre, la poussière, les sacs plastiques et autres détritus, les palmiers, les marres boueuses où les gens se baignent, les coqs, les enfants nus qui jouent, les meules de foin de 5 mètres de hauteur , des temples, des camions surchargés, des champs, et le soleil qui amorce sa lente descente et diffuse une magnifique couleur orangée...