Destination Siem reap - Angkor Wat - Cambodge

Vendredi 26 Février 2010, nous voilà arrivés à Siem Reap, à quelques minutes de tuk tuk des temples d'Angkor, au Cambodge. Si l'on m'avait dit que je passerai par le Cambodge un jour.



Petit trip au Cambodge
Comme depuis le début de notre aventure, nous avons fait un mix entre ce que nous avions envie de faire et nos rencontres. En l'occurrence, Romain se dirige progressivement vers la Chine pour prendre son train qui lui permettra de traverser la Russie. Toujours est-il que son trip passe par le Cambodge. Et nous avions nous aussi envie de voir le temple d'Angkor Wat. L'opportunité de s'y rendre n'étant pas donnée tous les jours nous n'avons donc pas beaucoup hésité.


Contraste évident avec la Thaïlande
Après avoir passé 5 h dans un mini bus où l'on avait à peine de quoi mettre ses jambes... Après avoir surtout passé une nuit blanche vu le bruit de Khaosan Road la veille, nous arrivons enfin à la frontière du Cambodge. Dès les premiers instants on s'aperçoit que le pays est vraiment pauvre. Ceux qui sont allé en Inde comprendront. Je pense que c'est un avant goût qui y prépare bien (car je compte y aller aussi un jour). Des cabanes peuplent le bord de la route, qui est d'ailleurs infiniment droite. Nous avons passé 2 h a rouler tout droit sans un seul virage jusqu'à Siem Reap. On croise aussi les vaches sacrées qui vont et viennent où bon leur semble. Plus que dépaysant c'est une petite claque pour ma part car je crois que c'est le pays le plus pauvre que j'ai jamais visité.



Un passé colonial encore présent au Cambodge
Nous arrivons enfin à l'hôtel "Home Sweet Home" vers 17h (soit 10h de route quand même, passage de frontière comprise). Nous payons notre chambre pour 3, 3 $ chacun. Ce qui comprend un lit double par personne, une salle de bain privée et une chambre immense. Pour un début c'est pas trop mal. Dans la ville que nous avons un peu visité ce soir, on sent le passé colonial et l'emprunte française. Les locaux parlent quelques mots (bonjour monsieur, merci, c'est 10 000 riels), les hôtels portent des noms français tout comme les restaurants. Cela n'enlève rien au contraste des palaces qui côtoient les bidonvilles.

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Le Pad Thaï

 
Le pad thaï de Khaosan (ou phad thaï, en thaï ผัดไทย) est un plat de nouilles cuit dans un grande poelle avec des œufs, de la sauce noc mam, du poulet ainsi qu'une combinaison au choix de graines germées, de crevettes, de tofu.
Le plat coute 50 baths (1,30 euros), avec un rouleau de printemps. On peut rajouter plein de sortes d'épices pour varier les saveurs. C'est vraiment délicieux et à force d'en manger tous les jours, ça permet de s'améliorer dans l'utilisation des baguettes. A Khaosan on le trouve auprès des vendeurs ambulants, tous les 50 mètres.
Bref c'est un vrai régale, et c'est bien simple, avec Romain on réfléchit déjà à comment faire ce plat quand on sera en Europe.

Les klongs de Bangkok et le Chao Praya


Hier, la cité des anges s'est transformée en Venise de l'Asie du sud-est. En souhaitant aller au grand palais, nous avons rencontré un Thaïlandais qui nous a conseillé le balade en bateau sur le Chao Praya (fleuve qui traverse Bangkok) et ses canaux (les "klongs" en thaï). Comme on était assez juste au niveau du temps pour visiter le grand palais, nous avons décidé de faire la petite croisière. Direction donc police station pour embarquer à bord d'un bateau long.


Nous avons payé 700 baths au lieu des 2000 demandés généralement aux touristes (merci le bon plan) pour fuir l'agitation de la cité. En effet, Bangkok c'est un bordel monstre, pollué et bruyant. La promenade quant à elle, est calme, reposante, envoutante. Les enfants nous font coucou, on avance doucement le long des habitations. On prend notre temps. Il y a de la verdure, des temples, des taudits, des gens qui se baignent (dans les déchets), des buldings à l'horizon, des moines bouddhistes... Cette ballade était une bonne surprise (certes, un peu chere) mais dépaysante au sein même de la ville.



Ne vous y trompez pas c'est un incontournable de Bangkok au même titre que le grand palais et Wat Poh.

Le massage thaïlandais

Un peu de culture ne fait pas de mal

Comme certains d'entre vous m'ont dit le petit sourire en coin "alors, tu as testé le massage thaïlandais ?" j'ai décidé de faire un post sur cette pratique. Donc pas la peine de garder le suspens plus longtemps, non le massage thaïlandais n'est pas une pratique sexuelle. En effet, la vie nocturne trépidante de Bangkok a jeté le discrédit sur cette technique ancestrale, trop souvent associée depuis à une certaine forme de prostitution.



C'est une idée couramment rependue en Occident, alors que ce massage est un art qui se transmet depuis des centaines d'années. Il est en lien avec les pratiques bouddhiques, car pratiqué à l'époque par les moines. Actuellement, ce massage fait partie de la médecine traditionnelle thaïlandaise et consiste en un massage énergique afin de libérer le corps de ses maux. L'école de massage la plus réputée à Bangkok est Wat Poh et j'espère que j'aurai le temps d'aller m'y faire masser.

Moins fort je vous prie...

Je suis allé me faire masser dans un autre endroit, un peu au hasard, au détour d'une rue. Avec les gars on a choisi la formule à une heure pour 200 baths (soit 5 euros), l'ambiance était feutrée, petite musique d'ambiance et bambous. Cela commence par un bain de pieds, où l'on vous lave délicatement. Ensuite vous rejoignez une petite salle ou vous vous déshabillez et c'est parti pour une heure ou plus.
Un pied, puis la jambe, puis l'autre pied, puis l'autre jambe, les bras, le torse, la tête, le dos... Tout y passe ! En gros elle vous martyrise au début, pour ensuite masser calmement. J'avoue que par rapport à Arnaud et Romain, ma masseuse m'a cassé en deux. Je pense qu'elle a du me demander en thaï si ça allait et j'ai du dire "oui", alors qu'elle me démontait.

Mais à la sortie, quel bien-être. Un petit thé nous attendait, et j'avoue que nous étions fatigués. Ce n'est pas de tout repos, mais ça fait énormément de bien. Vivement le prochain !

Le tuk tuk thaïlandais

Le Tuk Tuk selon Wikipédia

Le Tuk Tuk (ตุ๊กตุ๊ก ou ตุ๊กๆ en thaï, prononciation : touk touk) est un tricycle motorisé thailandais servant généralement de taxi. Il est constitué d'un avant de scooter, sur une roue, avec guidon, prolongé d'une « carriole » recouverte d'une capote, sur deux roues, dans laquelle s'assoient les passagers. Il y a en général de la place pour trois adultes.


Le Tuk Tuk selon moi

Wikipédia c'est bien, mais ça ne dit pas toute la vérité. Voici ma définition :

Le Tuk Tuk (incompréhensible en thaï, prononciation : touk touk), est un tricycle motorisé thailandais servant à te mettre une grosse frousse ! Il sert "généralement" de taxi, car ils s'en servent aussi de jeu. Il est constitué d'un avant de scooter, sur une roue, avec guidon profilé, de couleurs pour le moins douteuses (vert fluo, jaune paillette, rose bonbon,violet betterave). L'avant est prolongé d'une "carriole" (effectivement carriole entre guillemets), recouverte d'une capote, sur deux roues, dans laquelle "s'assoient" les passagers (dans un Tuk Tuk, tu poses tes fesses, tu ne t'assoies pas). Mais attention, tu poses tes fesses sur un superbe cuir imitation croco. La carriole peut être décorée de façon étrange (pattes de coq, permis de conduire version thaï, autocollant Manchester United, mais aussi lumières multicolores qui fonctionnent de temps en temps).


Il y a en général de la place pour trois adultes (à condition que ceux-ci soient de petites tailles et pas bien gros).
Le Tuk Tuk permet d'être à ras du sol et de se faufiler à hauteur des pots d'échappement à une vitesse pour le moins dangereuse. Vous ressortez de là avec les poumons noirs, et tout ça pour la modique somme de 150 baths, peu importe l'endroit où vous allez. "Une course à 5 minutes ? 150 baths", "Une course à 20 minutes d'ici ? 150 baths". Dans la négociation d'un Tuk Tuk, il n'y a rien à comprendre...
La nuit le Tuk Tuk veut absolument vous conduire dans des endroits douteux alors que vous voulez juste rentrer à votre hôtel.



Mais le Tuk Tuk, même si ça vous pourrit les poumons, ça fait parti du charme de la Thaïlande, et pour rien au monde je ne prendrais un taxi ordinaire.

Premières impressions de Bangkok - Thaïlande

Bangkok, (la cité des anges en Thaï) nous accueille pour une petite semaine depuis mercredi. Premières impressions de l'arrivée dans ce nouveau pays.


Dépaysement total
Pour tout vous dire j'ai versé une petite larme sur la route qui nous conduisait à notre hôtel. Je ne sais pas pourquoi, peut être car j'avais vraiment l'impression de voyager pour la première fois de ma vie. La différence culturelle est visible à chaque coin de rue ici et ce, dès le taxi. La langue, la couleur de peau, la monnaie, les coutumes, le bordel de la circulation, quelques mètres suffisent pour se sentir vraiment à l'étranger. Ce qui est bien différent de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande qui sont somme toute des pays occidentaux à l'autre bout du monde.

 


Kahosan, un quartier à touriste pour être au calme.
Nous voilà donc à l'hôtel Rikka Inn de Kahosan Road. C'est un hôtel 3 étoiles mais il faut surtout dire que cela équivaut à un Formule 1 en France, ou un peu mieux puisqu'il y a quand même une piscine sur e toit avec vue sur le grand Bangkok et ses tours en or. On ne va pas se plaindre tout ce que l'on cherche c'est un peu de répits. Étant directement au cœur de la ville, on découvre petit à petit la vie thaïlandaise.Nous sommes dans une des rues les plus touristiques de la ville. Ce qui fait que nous croisons énormément de blancs et que nous nous faisons sans cesse alpaguer pour acheter des babioles en tout genre. J'adore les vendeurs de laser vert qui m'aurait peut être permis de faire fortune quand j'étais au collège. On trouve des échoppes en tous genres : fringues à pas cher, souvenirs thaï avec des bouddhas, vendeurs de fausse carte de presse ou de permis de conduire américain. Les cherpas tentent en vain de nous vendre des grenouilles en bois (on trouve les mêmes sur les marchés de noël en France) ou des briquets de 30 cm. On ne passe pas 5 minutes sans qu'on vienne nous proposer quelque chose mais ca fait le charme de la rue. On y trouve aussi d'excellents repas pour 1€.

 


Bangkok, une ville typiquement asiatique
Avant que Romain ne nous rejoigne le soir de notre arrivée nous avons eu le temps de visiter un petit peu le quartier. Tout se ressemble dans ce bordel organisé où les fils électriques font partis du décor. C'est d'ailleurs là qu'on voit l'écart énorme entre nos deux civilisations. Mais ce qui nous a émerveillé dès le premier soir ce sont certainement les temples dont nous n'avons pas osé franchir le seuil. Mieux que ce que j'imaginais. Je pensais simplement trouvé dans certains endroits des beautés architecturales mais nous avons eu la chance d'en trouver tout de suite. Tels des diamants au milieu de la mélasse ambiante, les temples là pour nous rappeler que nous sommes aussi au contact de religions différentes. On croise aussi ça et là au détour d'une ruelle, d'une place ou même d'un bar de petits hôtels destinés à honorer les dieux avec des boissons ou de la nourriture en guise d'offrande. Un peu comme si l'on venait déposer des galettes et de la bière devant les calvaires qui seraient aussi nombreux que les parcmètres en France.



Utilisez les tchouk-tchouk !
Pour terminer ce premier post sur la Thaïlande, je ne serai pas complet si j'ommetais de parler des Tchouk tchouk. Je pense qu'il y en a dans toute l'asie mais pas à Paris. Il faut dire que c'est le moyen de déplacement le plus roots que j'ai jamais pris jusqu'à maintenant. Les conducteurs sont au taquet pour essayer de vous embarquer et même de vous proposer des entrées pour les clubs de strip tease de la ville. Mais là encore ca fait parti du décor. Nous sommes des européens et nous sommes synonymes de billets sur pattes.

 


Pour ceux qui sont amis avec Pierre sur Facebook (peut être pas les autres - dites nous ça en commentaire), vous pouvez en voir plus en photos sur sa galerie consacrée à Bangkok.

La vidéo du requin de Cairns

Pour ceux qui n'aurait pas suivi, je raconte la plongée au tuba dans le post suivant. Voici la courte vidéo où l'on aperçoit le requin.

Vidéo de Fraser Island - l'aventure en 4x4

La carte de notre parcours

Avec une carte ce sera plus clair. Voici donc notre parcours jusqu'à maintenant. Cliquez dessus pour agrandir.


1) Arrivée à Melbourne, en provenance de Hong-Kong.
2) A l'ouest, la Great Ocean Road.
3) Voiture sur la Princes Highway jusqu'à Sydney.
4) Train jusqu'à Yarramalong pour 1 mois de woofing.
5) Retour à Sydney pour le 31.
6) Avion pour Chirstchurch en Nouvelle Zélande.
7) Camping Car pour faire le tour du pays.
8) Vol retour pour Sydney depuis Auckland avant d'embarquer pour Cairns aussitôt.
9) Descente en bus jusqu'à Brisbane en nous arretant à Magnetic Island, aux Whitsundays et à Fraser Island.
10) Vol pour Bangkok en faisant escale à Kuala Lumpur.

A suivre...

Track en 4x4 sur Fraser Island

Fraser Island, la plus grande ile de sable du monde nous a accueilli le temps d'un track en 4x4 pendant 3 jours. Mettez vos ceintures et n'oubliez pas l'insecticide.


Une île à protéger
Après avoir passé une courte nuit au backpack, nous nous levons à 6 h 30. Tout juste le temps de déguster les pancakes fait maison, rendre nos draps et de se brosser les dents que nous retrouvons les 48 autres voyageurs pour un dernier briefing où l'on nous explique les règles de l'ile. Un long chapitre sur la faune et la flore, extrêmement protégées puisque faisant partie du patrimoine mondial. Nous devons prendre garde à notre nourriture et ne surtout pas nourrir les dingos, lézards et autres oiseaux qui y prolifèrent. Il est aussi très fortement déconseillé de se baigner. Si l'on prend le risque, il y a le choix entre les piqures de méduses, les attaques de requins et les courants qui pourraient nous amener jusqu'à 50 kms de là. Le briefing se poursuit sur toutes les règles de conduite en 4x4. Vitesse limitée à 60 kms suite à quelques accidents, interdiction de rouler dans la mer, sur l'île comme ailleurs, on roule à gauche, etc. J'avoue qu'après plusieurs heures de briefing (dont un la veille aussi), j'avais vraiment l'impression de partir à l'aventure.


Première conduite sur les pistes de sable fin
Les groupes désignés la veille se reforment pour monter dans le 4x4 qui nous est attribué. Il faut dire que l'on aurait pu tomber plus mal puisque 8 filles nous accompagnent dans notre groupe. Juste pour Pierre et moi. Plutôt sympa. Aux environs de 10 h du matin nous voilà complètement autonomes sur Fraser Island. Cinq 4x4 tracent la piste de sable fin jusqu'au premier stop. Étant le premier conducteur je ne fais pas le malin. La prise en main du véhicule n'est pas évidente, ca chasse un peu lorsque le sable est mou, il faut prendre soin d'éviter les trous qui secouent tout le monde à l'arrière, se remémorer les consignes de sécurité et surtout veiller à ce que le véhicule ne se renverse pas. 10 personnes plus le matériel de camping et la nourriture ca pèse lourd et le déséquilibre est vite arrivé. Mais après quelques kilomètres je réalise et savoure enfin. Je suis en train de conduire un 4x4 sur une plage interminable de sable blanc avec le bush à ma gauche, l'océan à ma droite le tout à l'autre bout du monde. C'est vraiment très excitant. Les baffles crachent l'album de Beat Torrent. Nous voilà parti pour trois jours mémorables.




Le Lac Mac Kenzie, un lac saphir au milieu de nul part.
Nous nous embouchons rapidement dans les chemins plus sinueux du centre de l'Ile. La végétation est dense, le sable aussi. On se croirait vraiment au milieu de la jungle. D'ailleurs nous y sommes. La conduite est plus difficile, je roule plus lentement mais j'ai vraiment l'impression de faire du 4x4. Une voiture ne serait jamais passée par les chemins que nous empruntons. C'est beaucoup trop sableux. L'un des 4x4 du groupe réussira même à s'embourber un peu plus tard. Après deux bonnes heures de conduite nous arrivons enfin à la première étape de Fraser Island : le Lac Mac Kenzie. Nous en avions beaucoup entendu parlé par les gens qui avaient fait Fraser avant nous. Il faut dire qu'il y a de quoi. Le lac couvre 150 hectares et c'est le plus gros de l'Ile. Mais avant tout c'est le dégradé de bleu de l'eau qui est fantastique. Il passe en une vingtaine de mètres du blanc (du sable) au bleu très clair jusqu'au bleu très foncé. L'eau est cristalline. En m'y baignant j'ai l'impression d'être dans un grand bain. L'eau est pure, transparente. Nous en profitons pour faire plus ample connaissance avec les filles de notre 4x4. Une espagnole, une allemande, deux hollandaises, deux québécoises et deux anglaises. Je joue au morpion sous l'eau, sur le sable tellement l'eau est clair. Nous y passons une bonne partie de l'après-midi. Dur d'en repartir. Pierre prend le volant pour aller rejoindre notre premier campement où nous passerons la nuit. Nous rencontrons les premiers dingos de l'aventure. Les premiers "Dingo Go Home !" retentissent, s'en suivent des éclats de rires. Je pense que ca doit être la phrase récurrente sur Fraser Island. C'est un délire collectif mais on doit être nombreux à l'avoir. La soirée s'entame tranquillement. Les tentes sont montées derrière une dune, les voitures garées en sorte d'éclairer avec les phares à la nuit tombante. Les premières bières s'ouvrent, les cubis de goon aussi. La soirée s'annonce bien.



Le temps s'arrête
La deuxième journée est un peu similaire. Balade sur la plage, tracks sinueux qui nous mènent jusqu'au Lac Wabby. Après une bonne heure de marche à essayer d'éviter les araignées et les moustiques nous découvrons un lac vert émeraude qui se trouve au bas d'une dune aussi grande que celle du Pylat. Un peu de pluie ne gâche pas le décor : poissons chat, tortue et autres petits poissons peuplent ce lac hors du commun. Chacun partage sa soirée de la veille. On observe tout de même une petite séparation entre les anglophones et les autres. Il est plus abordable pour nous par exemple de discuter avec les latins qu'avec des anglais pure souche. Mais cela n'empêche pas d'échanger quelques blagues non plus. L'ambiance est de toute façon détendue. Nous sommes tous dans la vingtaine, tous dans le même état d'esprit. La journée se déroule tranquillement jusqu'à ce que nous nous rendions à Mahenno, la seule épave de Fraser Island. Dieu sait pourquoi ils l'ont conservé mais c'est assez sympa d'approcher une aussi grosse épave. Je n'en avais jamais vu de telle même en Bretagne. Je retrouve ma casquette sur la tête d'un hollandais. Il l'a lui même retrouvé au pied d'Indian Head, sur la plage, à l 'autre bout de là où je l'avais perdu la veille au soir. Les 50 que nous sommes se regroupent pour un nouveau soir près de l'épave, à l'abri du vent.




Les mouches, la plaie de l'île
A l'abri du vent mais pas des mouches. Différentes de celles que nous avons pu croiser en Nouvelle-Zélande, cette nouvelle espèce de mouche est aussi grosse que la première phalange de mon pouce. Comme sa cousine du Pacifique celle-ci pique aussi. On pourrait presque dire qu'elle mort vu les boutons que cela fait ensuite. Les moustiques sont définitivement des petits joueurs. L'avantage de celle-ci c'est simplement qu'elle est tellement grosse qu'il est difficile de ne pas la voir. Tout le monde bouge pour chasser ces mouches, les filles hurlent par moment. Heureusement Bushman était là ! Comme on nous avait prévenu, nous avions amené de l'anti-moustique et autres bestioles du genre. Finalement il n'évite pas les piqures mais les réduit. Et franchement vu comment certains ont été piqué, c'est déjà pas mal.



Oasis d'eau fine et rafraîchissante
Lors de la dernière journée, nous trouvons une petite crique d'eau transparente avec les palmiers qui la bordent. On se baigne pour enlever un peu le sable, omniprésent sur l'ile, et se rafraîchir. Pendant que les filles de notre groupe en profitent pour parfaire leur bronzage, j'expérimente la conduite un peu plus "4x4" que jusqu'à lors. Je traverse une rivière, remonte sur une dune à 40° d'inclinaison prends un peu d'accélération et remonte une autre dune. Vraiment excellent. Un peu de fun en plus ne fait pas de mal ! Impossible de faire autrement car nous ne pouvions avancer trop vite à cause d'une hystérique dans la voiture qui à chaque virage stressait que le véhicule ne se renverse. Un peu frustrés sur la fin mais cela nous a aussi sûrement évité de faire trop de bêtises avec le 4x4. Comme nos potes catalans qui se sont pris 1 500 $ d'amende pour avoir tiré l'un deux sur un bodyboard dans l'eau avec le 4x4.




Destination incontournable !
Nous n'aurons pas fait le tour entier de l'ile, ni vu tout ce que je pensais voir mais c'est très bien comme cela. Le rythme était parfait, nous n'étions pas tout le temps en train de bouger et personne n'était là pour faire le rabat-joie au niveau du timming à respecter etc. Nous nous gérions nous même et cela s'est fait dans de bonnes conditions. Le sable et les mouches auront été nos ennemis mais ne gâcherons pas le souvenir de notre aventure 4x4 sur Fraser Island qui restera comme l'un des meilleurs en Australie. Pour ceux qui préparent leur voyage : prévoyez le dans votre liste des choses à faire en Australie.

En direct de Malaisie !

Un petit message en direct live de l'aéroport de Kuala Lumpur en Malaisie. C'est l'un de plus beau aéroport du monde et c'est la grande classe. Je pensais dormir sur un fauteuil en attendant notre avion pour la Thaïlande, mais finalement ce sera 2 heures de net gratuites ! Nous voilà donc en Asie et c'est vrai que ça commence à être dépaysant. Vivement notre hôtel de luxe à Bangkok pour se reposer un peu après 2 mois non stop !

Voyager donne le tourni

Avant de revenir sur notre track sur Fraser Island, petit point sur notre humeur du moment alors que nous quittons Rainbow Beach pour Brisbane.

Comme il est écrit dans le billet précédent (que je poste simultanément et qui a donc une semaine de retard), nous étions un peu las de notre voyage il y a quelques jours. Nous sommes toujours aussi fatigués mais le moral va mieux.

Autant en Nouvelle Zélande nous aurons pris des claques visuelles, autant en Australie nous retiendrons peut être toutes les rencontres que nous aurons fait à la fin du voyage. Nous retiendrons en tout cas l'expérience de Fraser Island peut être au même titre que celle de Melboure. Pourtant nous ne cherchions pas forcément les rencontres mais elles se font d'elles même. Personnellement j'étais fatigué de toujours raconter les mêmes choses, raconter d'où je venais, ce que je faisais comme boulot avant, le voyage en Australie (passé et à venir) mais malgré tout je me suis attaché à certaines personnes. Je ne parle même pas d'histoire de coeur mais simplement des personnalités et des cultures que nous trouvons. C'est l'effet backpacker. Je pense notamment à Merine l'espagnole, à nos deux galloises et à Margrit la hollandaise. Elles avaient toutes des personnalités très attachantes bien que différentes. Coups de coeur tout particulier pour les deux galloises avec qui nous étions heureux de partager quelques mots de breton et de gallois qui sont très similaires puisque issuent du celte. Nous les attendons pour le festival inter-celtique cet été à Lorient. Et c'est toujours comme ca ici. Les rencontres donnent vraiment le tournis.


Mirene l'espagnole basque, Margrit la hollandaise

En Australie et quand l'on voyage comme Pierre et moi le faisons, les distances ne sont pas comparables avec celles que l'on a en France au quotidien. A l'heure où ces lignes seront publiées nous aurons parcouru, rien qu'en Australie, une distance équivalente à celle qui sépare le Danemark de la Grèce. Entre les Whitsundays et Fraser Island, nous avons passé 15 h dans le bus et pour rejoindre Brisbane nous n'en passons "que" 5h. Mais croyez moi, pour nous, cela ne nous fait plus rien. C'est un peu comme si le matin nous partions de Vannes pour aller à Bordeaux boire des bières avec nos potes avant de prendre l'avion le lendemain soir pour la Russie. Mais rassurez vous nous n'allons qu'en Thaïlande. A Bangkok Romain nous rejoindra en bus depuis le Cambodge en seulement 12 h. C'est comme si nous partions de Bretagne pour aller ... en Pologne pour le prix d'un Maxi Best of Big Mac. Là aussi quand on parle de rencontres, ca fait plaisir de retrouver un pote que l'on a rencontré à l'autre bout du monde dans une autre partie du monde. Ca aussi ca donne le tournis. Bref vivement ce soir que l'on retrouve pour la troisième fois en Australie Léo et Max pour se raconter les nouvelles expériences de chacun.

 
Romain et Léo

Que faire que faire ?

Un peu de blog ! Me voici en train d'écrire alors que nous sommes dans le bus pour Hervey Bay et Rainbow beach. De cette petite station balnéaire, nous partirons en 4x4 à l'aventure sur Fraser Island.


Le pire c'est que nous avons un peu de mal à apprécier à leur juste valeur les endroits que nous rencontrons en ce moment. C'est un peu paradoxal mais nous sommes nous aussi dans une certaine routine qui nous lasse un peu ces temps-ci. Attention, je ne crache pas dans la soupe mais je ne me sens pas en vacances comme certains pourraient le penser. Non, nous ne travaillons pas dans un petit boulot, oui nous sommes souvent à la plage ou à faire des excursions mais nous n'avons pas soufflé depuis 2 mois, depuis a fin du woofing près de Sydney. A ce moment là nous étions content de partir de la ferme pour faire de nouvelles choses et c'est justement cela qui nous manque aujourd'hui. Nous faisons de plus en plus attention à ce que nous dépensons à cause de moi car je ne peux pas utiliser mes cartes bleus et parce que Pierre s'est fait volé un petit paquet à Magnetic Island.


L'Australie est un pays qui coute vraiment cher et nous avons hate de pouvoir "dépenser sans compter" en Asie. Ce n'est pas non plus les vacances pour nous car nous sommes sans cesse en train de bouger, de calculer, de rouler, de faire à manger, de se renseigner, de comparer, de parler anglais, etc. Et ce n'est pas de tout repos croyez moi. Nous sommes loin d'être en mode "glande" en ce moment. Nous sommes simplement en train de voyager. Mais comme nous ne voulons justement pas tomber dans la "routine" du voyage, il nous faut du changement. Ce que la Thaïlande devrait très probablement nous apporter. Un nouveau pays, une nouvelle langue, une nouvelle architecture, un nouvel art de vivre, et puis quand même nous serons entourés de Thaïlandais. Niveau dépaysement ca devrait être pas mal.


Notre réflexion du moment tourne sur la suite à donner à notre voyage après l'Indonésie. Je soulignais à Pierre hier que peut être l'Ouest Australien n'était pas si indispensable que cela pour nous qui avons déjà été en Nouvelle Zélande. Je me répète mais l'Australie coute cher et après avoir fait la Nouvelle Zélande, je m'interroge sur ce que l'on peut trouver d'intéressant à l'Ouest. Cette partie de l'Australie est réputée pour ses espaces, sa côte de superbes plages, son côté plus naturel que touristique, etc. Choses que l'on a déjà faites entre la Nouvelle Zélande et la côte est que nous terminons actuellement. Donc dépenser des sous pour quelque chose que nous avons déjà fait... Finalement la seule chose qui nous reste à faire absolument en Australie c'est Ayers Rock. Car c'est un peu comme si un Australien débarquait à Paris pour visiter le pays et qu'il ne se rendait même pas à la tour Eiffel. Donc peut être que nous pourrions rentrer un poil plus tôt que prévu (fin avril donc) mais pour repartir dans un pays qui ne coute pas cher comme en Europe de l'est ou en amerique latine. Avec notre voyage nous rencontrons du monde tout le temps et nous sommes invités dans un nombre de pays qui ne cesse de grandir. Dernière destination en date le Danemark  !



Il existe encore deux possibilités. Nous pourrions refaire un peu de woofing à l'Ouest ce qui nous permettrai de faire la région Perth ou bien trouver un petit boulot. Dans les deux cas cela permettrait de combler un peu le trou qui est en train de grandir dans mon porte-feuilles. Et pourquoi pas tout cela ?

Fraser Island

J'avoue qu'après la NZ difficile de nous impressionner à présent. La Grande Barrière de corail a réussi son pari de nous en mettre plein la vue avec la plongée. Mais notre plus beau souvenir de l'est Australien est Fraser Island. 3 jours de fun en 4x4 sur une île. Pas de routes, que des pistes de sable. Tracer en 4x4 sur la plage, ça n'a pas de prix ! Quel bonheur ! On est parti à 6 voitures de 10, soit 60 personnes. Notre groupe était composé exclusivement de filles. Un harem pour nous deux ! En tout cas on avait le meilleur groupe et on s'est bien amusé. C'était cours de français intensifs pour les filles. Mais la seule chose qu'elles aient retenu c'est "j'aime le jambon". Du coup notre surnom c'était "l'équipe jambon". Un peu ridicule, mais marrant.

Bref, Fraser Island c'est des plages à perte de vue, un lac McKenzie à l'eau turquoise et au sable blanc digne d'un paradis, de la forêt tropicale, des dunes, des rochers... La meilleure excursion de la côte ouest sans aucuns doutes.
Vous ajoutez à ça des toiles de tentes formant un cercle et des soirées animées à l'australienne et ça vous donne un aperçu !

Après ça reste un truc bien roots. Pas de toilettes, pas de douches, du sable partout, dans vos vêtements, sacs, voiture, assiettes, couverts, tente, sac de couchage. Bref on dormait habillé et on repartait le lendemain. En tout cas on a encore rencontré des gens formidables et ça allonge la liste des personnes qu'on doit aller voir. Ce coup-ci une Espagnole, deux Hollandaises et des Galloises.

Ces dernières nous ont promis de venir au Festival Interceltique de Lorient. L'hymne breton ayant la même mélodie que l'hymne gallois, quel plaisir de faire raisonner le Breizh Ma Bro à l'autre bout du monde. On a aussi comparé nos langues respectives gallois et breton et j'avoue que ça me donne encore plus envie d'apprendre la langue de mon pays. Je leur donne donc rendez vous en août pour leur faire découvrir notre culture !

Croisière aux Whitsundays

L'Australie c'est Forest Gump

Vous avez vu ce film ? A un moment dans son discours il re-raconte. "Et j'ai re-été invité à la Maison Blanche, et j'ai re-serré la main du Président" etc... D'un air blasé, sans se rendre compte que c'est exceptionnel. Ben ici c'est la même chose, on a refait une croisière, dans un re-endroit de rêve, dans une eau re-turquoise et on replongé et revu des poissons de toutes les couleurs. Et on a re-passé un bon moment en re-rencontrant du monde (des Danois, et un Allemand ce coup-ci).

La Grand Barrière de Corail on ne s'en lasse pas

La croisière a duré 3 jours et 2 nuits. On était une quinzaine sur le bateau et l'ambiance était sympa. Pas de mal de mer mais un petit mal de terre au retour. J'avais l'impression de toujours être sur un bateau. J'en ai discuté avec les autres passagers le soir de notre retour et c'était la même pour eux. La plage sur la Whitsundays Island est magnifique, eau transparente et sable blanc. Quelques petits requins se baladaient près de nous. Maintenant ça fait parti du décor. Mais le mieux dans cette excursion, c'était la plongée.

On a effectué trois plongées au cours de cette croisière, sans compter les fois ou vous pouvez apercevoir les requins, les tortues et les poissons sans avoir à plonger...
La deuxième plongée a été plus que magique et Arnaud a été pris de panique tellement il y avait de poissons autour de lui. Du coup, il s'est coupé les doigts de pied avec le corail. Avec le sang il aurait pu attirer un requin, ça aurait été sympa. Bref, j'ai compté et j'avais plus de cinquante poissons devant moi, et autant voir plus à droite, à gauche et derrière moi (au total ça fait plus de 200 poissons). Pour vous donner une petite idée, vous prenez un gros aquarium genre Océanopolis ou l'aquarium de Sydney, vous le gavez de poissons tropicaux, et vous plongez dedans... La plongée dans la Grande Barrière de Corail, on ne s'en lasse pas !

Petite desciption du Queensland

En arrivant à Cairns, c'était la première fois que nous mettions les pied dans le Queensland. Premières impressions de ce nouvel état.


Le climat
Première chose que l'on remarque quand les portes de l'avion s'ouvre c'est l'humidité. Incroyable, je n'ai pas souvenir d'avoir connu pareil humidité. Peut être dans ma salle de bain par un beau jour d'été, et encore. Mes lunettes de soleil ont pris plein de buée en quelques secondes. Ensuite c'est bien sûr la température puisque nous avons du froler les 35° en une fin d'aprem à Cairns. Cela dit nous avons connu encore plus lorsque nous étions à Wyong en woofing mais en revenant de un mois de Nouvelle Zélande, ca choque quand même un peu.




Les aborigènes

Après les Mahoris dans le nord de la Nouvelle Zélande, voilà les aborigènes australiens à Cairns. Et c'est vrai, ils sont vraiment plus nombreux dans cette partie de l'Australie. Sûrement parce qu'une réserve se trouve un peu plus au Nord de l'état. Autre constatation, il représente la partie la plus pauvre de la population. Vous ne croiserez pas d'aborigène en costume trois pièces dans les rues.


Les lagoons
Non cette fois-ci on je ne parle pas d'alcool (référence au goon, la piquette d'ici) mais bien des piscines municipales gratuites au coeur de la ville, souvent près de la mer. Car ici, peu de mers sont baignables. Il existe cependant des plages avec filets pour contrer les méduses et les requins. C'est tellement intégré dans la mentalité australienne que chaque ville possède son lagoon. Même dans la petite cité balnéaire de Airlie BEach (où nous attendons pour embarquer pour les Whitsundays) il y en a un. C'est d'ailleurs le plus beau que l'on a vu jusqu'à maintenant. Mais ce genre d'endroit est vraiment indispensable ici. Les gens vont piquer une tête après le boulot pour se rafraichir avant d'allumer le barbecue juste à côté. Nous avons les places de l'église et nos PMU, dans le Queensland ce sont les lagoons qui font office de lieu de vie.


La faune et la flaure
Ici on se croit vraiment dans les tropiques. Palmiers, cocotiers, végétations denses, rivières marrons où il ne manque que les crocodiles, montagnes vertes d'arbres, ambiances de mangroves. Voici ce que l'on a pu croiser sur notre route. Avec la chaleur, nous nous sommes crus dans les iles des caraibes par moment. Vraiment dépaysant par rapport à ce que l'on a croisé jusqu'à maintenant. Côté animaux, il y a l'envol des chauves-souris tous les soirs au coucher du soleil, la présence des geckos près des lumières, les perroquets et les perruches, les pappilons. Plus la faune marine qui se trouve sur la barrière de corail. Et puis bien sûr les amis de Pierre : les moustiques.

Visite de Magnetic Island

Notre balade sur la côte est nous aura mené à Magnetic Island, à 8 kms en face de Townsville. Un petit coup de ferry et nous voila rendus sur une ile assez paradisiaque. Quoi que...


Le paysage de Magnetic Island
Imaginez une ile verte avec un sommet à 450 m de haut (encore un Mont Cook), bordée de plages où les palmiers cotoient le sable. Voilà le décor en quelques mots. C'est pour cette raison que l'on a été se faire une petite marche en plein milieu de l'ile, histoire d'apercevoir les côtes et les koalas qui peuplent l'ile. Malheureusement nous n'aurons croisé que des papillons.


Un cadre paradisiaque
Mais on ne nous dit pas tout ! En arrivant à notre Backpacker (Base), nous avons eu le bon reflex de nous interroger pourquoi tout le monde se baignait dans la piscine plutôt que dans la mer. Verification auprès de la réception faite, les eaux sont infestées de Blue Bottles (de petites méduses qui piquent bien, voire plus). Ca refroidit mais la piscine étant à 10 m de la plage, on s'en contente. Mais là aussi désillusion. Le réflexe de plonger piquer une tête pour se rafraichir est un mauvais réfléxe ici. L'eau étant aussi chaude que l'air, elle ne refroidit que les esprits. Même dans la piscine. Ceci dit c'est quand même royal de se baigner dans une piscine au bord de mer (ca fait assez luxe quand même), sous les palmiers, dans une eau à 30° avec pleins de jolies backpackeuses qui se baladent en maillot de bain.



Evitez le Base Magnetic Island
Pour relever le niveau de l'ile on ne parlera cependant pas du backpack où nous séjournions. En fait si, n'y allez pas ! Sauf si vous avez des sous à dépenser. Tout est fait pour que vous n'utilisiez pas les cuisines et mangiez plutot au snack du backpack. Les cuisines sont mal équipées en plus de ne pas être très propres et ne sont même pas ouvertes toute la nuit (ce qui est rare pour un backpack). Ensuite la moitié des douches sont en mauvais état et ne parlons pas des toilettes. Pour finir Pierre a réussi à se faire voler quelques 200 $ dans notre dortoir. Bref, le Base de Magnetic Island ne restera pas comme un grand grand souvenir pour nous.


Baignade sous les perroquets
A titre perso je retiendrai seulement la promenade dans l'ile et l'aprem que nous avons passé à la plage à Horseshoe bay (nord de l'ile). Là nous avons pu nous baigner car il y avait un filer anti requin-anti méduses. La sensation d'être parqué est assez étrange cela dit. Mais se reposer à l'ombre des palmiers en observant les perroquets noirs et les perruches multicolores, ça c'était vraiment chouette.

Cote est australienne et vols.

Aujourd'hui est une mauvaise journée car je viens de me faire voler 200 dollars, soit 150 euros. Je ne sais pas comment ni pourquoi, juste qu'on était dans un dortoir de 8 personnes et que le voleur a eu la présence d'esprit de ne pas tout voler, donc je ne m'en suis pas aperçu.

Et pourtant nous avions un cadenas sécurisé, mais il faut croire que ce n'est pas suffisant. Un moment d'inattention et c'est fini !

Juste pour informer les voyageurs que l'est australien c'est vraiment le meilleur endroit pour se faire voler des trucs. Des potes à nous se sont fait tirer leurs sacs avec leur PC etc... Donc bon je relativise...

Espérons que c'est la dernière fois !

Plongée sur la Grande Barrière de Corail

Depuis le temps ! Depuis le temps que nous attendions cela, découvrir enfin la Grande Barrière de Corail en Australie. L'un des plus beaux endroits du monde sans conteste. Imaginez simplement que c'est là où la biodiversité est la plus importante dans le monde entier devant la forêt amazonienne.
Et bien hier, nous avons réalisé un rêve, en explorer une toute petite partie. Je dois avouer que je n'ai pas été déçu et que la chance y a mis du sien.



Départ de Cairns pour le Barrière de Corail
Nous partons aux alentours de 8 h du matin depuis la marina de Cairns. Après une petite heure de bateau, nous voilà sur notre premier spot de snorkelling (plongée avec masque et tuba), à Upolu Cay, près de Green Island. La journée est ensoleillée sans trop de houle avec une eau à 29°. Nous enfilons notre combinaison, pour se protéger des méduses, non pas du froid, et nous sautons à la baille.


Au début nous suivons le staff autour des bouées mais très vite Pierre et moi nous nous "perdons" dans les coraux. Le coup vient très vite pour plonger avec un masque et un tuba. Cela ne m'empêche pas de me boire quelques tasses et de galérer avec mon masque mais sans m'empêcher de profiter du cadre exceptionnel. 3 m de fond tout au plus, facile pour l'atteindre et rejoindre les poissons multicolores qui nagent au milieu des coraux, le tout dans une eau des plus claire.

Première rencontre surprenante.
J'en profite donc pour prendre un max de films et de photos avec mon appareil. Bonne idée car par la suite je n'aurai plus l'occasion de le reprendre. Alors que je me trouve complètement seul, le bateau à bonne distance, je plonge en apnée pour prendre un film. Je tourne, je guette les poissons que je peux apercevoir pendant que je filme et je relève l'appareil au bout de 25 grosses secondes. Et c'est là que j'aperçois au loin une grosse tache sombre, bien plus grosse que celles que j'ai pu apercevoir jusque là. Une forme fine, pointue avec un aileron. Pas de doutes je suis en présence d'un requin des récifs. Il nage somptueusement à une dizaine de mètres de moi seulement. Le temps de remonter prendre ma respiration et de redescendre que je l'aperçois faire un virage et disparaître au loin dans les eaux un peu plus sombres. J'avoue que j'ai plus un moment de doute que de peur. Je ne sais justement pas à ce moment si je dois rentrer au bateau pour éviter de me retrouver nez à nez avec lui ou foncer pour le retrouver. Finalement je décide de replonger pour essayer de le revoir mais l'aperçois faire un virage et partir au loin. Je continue donc à prendre quelques clichés avant de rentrer me poser au bateau.

Deux plongées exceptionnelles.
Sarah vient me chercher pour aller plonger. C'est l'heure de profiter à fond ! Il faut dire que nager en apnée, profiter du spectacle naturel, prendre des photos et nager pour ne pas trop s'éloigner du bateau fatigue au bout d'un moment. Avec une bouteille je vais enfin pouvoir en profiter tranquillement. Durant la plongée je sens à peine la monitrice me tenir par la main. Ça se fait vraiment naturellement, elle me lache même complètement par moment. Nous descendons jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur parmis d'autres coraux et poissons de toutes les couleurs. Nous croisons des petits poissons clown, des poissons perroquet, des bleus, des rouges, des jaunes, des noirs, des verts. En allant plus profond Sarah me pince le bras et me montre un gros poisson posé sur le fond. Elle me fait signe que c'est un requin, le requin que j'ai croisé tout à l'heure sûrement. Je me rapproche jusqu'à 3 m de lui. Il doit faire 2 m environ et c'est déjà une belle bête. Sentant notre présence il recule et va se poser un peu plus loin. Je suis aux anges. Au cours de la deuxième plongée au début de l'après midi, je descends moins profond mais je vais cette fois-ci jusqu'au fond. J'en profite pour toucher beaucoup plus de choses puisque j'en ai l'autorisation et que je suis en "liberté". Je joue avec des étoiles de mer toute bleue et toute rouge, je caresse une espèce de concombre des mers, des vers de mers aussi. Vous savez les "fleurs" multicolores qui sont posées sur les rochers. Au contact de mon doigt elles se rétractent d'un coups dans leur petit trou. Très marrant. Comme la conque géante que je carresse et qui se referme progressivement. Sous l'eau les couleurs sont splendides. Je peux grâce à la bouteille prendre mon temps et prendre conscience que je me trouve a près de 6 m sous l'eau, dans la barrière de corail, entouré des poissons les plus beaux du monde. J'en garderai un souvenir inextricable sans aucun doute.


J'ai à peine le temps de remonter que la navette pour la plage s'en va. J'ai le temps de sauter dedans et de remplacer Pierre qui revient snorkeller. Je n'avais jamais vu de plage aussi petite, dans une eau aussi turquoise et avec un sable aussi blanc et fin. Incroyable et aussi inoubliable que la plongée. Normalement on en recroisera aux Whitsundays ou à Fraser Island. J'espère.

Quelques remarques sur l'Australie

Quelques remarques que je me suis fait sur l'Australie :

Ici tes courses tu ne les fais pas chez Carrefour mais chez Woolworth ou Coles.

Burger King ça s'appelle Hungry Jack.

C'est un pays indépendant mais sur les pièces de monnaie il y a la reine d'Angleterre.

Quand tu décapsules une bière, tu as le droit à une petite question de sport à l'intérieur du bouchon.

Au Mc Do ils n'ont pas de petites noisettes sur les Sundays.

La "vegemite", ça ressemble à de la pâte à tartiner, mais ça n'en a pas le goût...

Quand le petit bonhomme du passage piétons passe du vert au rouge clignotant, c'est que tu as très peu de temps avant de te faire écraser !

Les voitures ici c'est Ford et Toyota, plus des voitures tunnings.

Au bout de quelques mois tu n'es plus supris de voir un animal qui ressemble à un lézard mais avec de gros yeux et la peau d'un poulet sans plumes.

Les villes ont leur propre plage artificielle (appelée lagon) au bord de la mer, car c'est bourré de méduses.

Ici faire 15 heures de bus pour rejoindre une ville un peu plus au sur d'où tu es, c'est normal.

Pour te déplacer dans le pays tu prends l'avion car ça te coûte moins cher que le bus ou le train.

Tu te surprends à rire en regardant des séries en anglais.

Quand tu vas à la bibliothèque c'est juste pour avoir internet gratuit.

Tu comprends mieux pourquoi au rugby on appelle un Australie-Nouvelle Zélande, un derby !

Quand tu regardes l'Open d'Australie, tu te dis "ouais ben c'est à la Rod Laver Arena". Et le sponsor ANZ c'est là où tu as ton compte en banque.

A la "wet season" tu penses qu'il pleut tout le temps. Non, c'est juste qu'il fait chaud et que l'air est humide.

J'ai oublié à quoi ça ressemblait un billet en euro.

Tu te demandes pourquoi nous on roule à droite.

Etc...

Ces remarques, tout les expatriés en Australie se les font. D'ailleurs il y a un groupe Facebook "Tu sais que tu as vécu en Australie si...".

Point sur notre itinéraire

Plusieurs d'entre vous n'arrivent pas à nous suivre car on change tout le temps d'endroit. Pourtant notre périple est assez simple puisqu'on fait une boucle. Certes, c'est une grande boucle, mais une boucle quand même.

Voici un petit résumé de ce que l'on a fait et de ce qui nous attend :

Nous sommes partis de Paris en Novembre, pour aller à Hong Kong. Nous avons ensuite pris l'avion pour Melbourne. Nous avons séjourné dans cette ville durant deux semaines. Ensuite nous avons pris la route direction Sydney en longeant toute la côte Sud Est de l'Australie. Séjour sur Sydney pendant plusieurs jours, puis direction Yarramalong, à côté de Wyong au Nord de Sydney pour un mois de woofing. Ensuite retour à Sydney pour les fêtes de fin d'année.

Puis départ pour la Nouvelle Zélande début Janvier. Nous avons atterri à Chistchurch pour faire le tour de l'Ile du Sud, puis nous avons pris le ferry pour accéder à l'Ile du Nord. Nous avons parcouru l'Ile du Nord et nous avons repris notre avion à Auckland, direction Sydney. En NZ, nous ne sommes jamais restés plus de deux jours de suite au même endroit...

Ensuite, nous avons dormi dans l'aéroport de Sydney pour prendre notre avion pour Cairns qui se situe complétement au Nord Est de l'Australie. Nous sommes actuellement à Cairns et voici ce qui nous attend. Nous allons descendre toute la côte Est en direction de Brisbane. Nous ferons une halte aux Magnetic Islands, une croisière sur un voilier aux Whitsundays et du 4x4 aux Fraser Islands. En gros que des plages de rêves sur la Grande Barrière de Corail. Nous visiterons Brisbane une journée, et nous nous envolerons le 17 Février pour la Thaïlande avec escale à Kuala Lumpur en Malaisie.

Visite de la Thaïlande, puis éventuellement un crochet par le Viet-Nam. Départ de Bangkok le 20 mars pour prendre la direction de Jakarta en Indonésie. Nous resterons quelques semaines en Indonésie en passant par Bali. Ensuite nous prendrons un vol pour Darwin au Nord Ouest de l'Australie pour descendre vers le Sud Ouest. On passera par Uluru, symbole de l'Australie pour enfin arriver à Melbourne. Et là nous prendrons malheureusement notre avion pour la France où ce sera la fin de notre périple en Océanie et Asie.

Nous serons alors normalement, début mai...

Sandflys

Les sandflys ça vous gagne

Je tenais dans ce post à faire une spéciale dédicace à des petites bestioles qui nous ont accompagné dans notre voyage à l'ouest de l'Ile du Sud de la Nouvelles Zélande. Il s'agit des "sandflys". Il s'agit de moucherons qui ont besoin de sang pour leurs larves. En gros c'est pire que les moustiques car plus petits, et surtout silencieux ! En plus ça fait des boutons à retardement. C'est à dire que ça vous gratte au départ, après ça s'arrête et quelques jours après ça reprend de plus belles ! Il faut compter environ une semaine pour se débarrasser d'un bouton.

Personnellement j'en avais 21 rien que sur la partie en dessous mon genou gauche. Arnaud me battait avec 29 piqûres sur le seul pied gauche (photo ci-dessous). Guillaume quand à lui a dû se lever en pleine nuit pour se mettre de la crême anti démangeaison car il n'en pouvait plus...


Les sandflys, la plaie du capitaine Cook


Le capitaine Cook lui même, grand explorateur Anglais (tout s'appelle Cook en Océanie, les îles, les monts, les rivières, les rues, les bâtiments... faut peut être dire que c'est lui qui a quasiement tout découvert) a écrit sur les sandflys pour dire que ça empêchait ses hommes de pénétrer dans les terres et qu'il n'avait jamais vu de telles bestioles.

Donc voilà je tenais à remercier ces petits moucherons pour m'avoir convaincu que les moustiques, dans le fond, ce n'est pas si pénible que ça...