Routard 2.0
01:41
Quand on me disait "grand voyageur", "routard", "voyager à la roots", "destinations non touristiques", je me disais "ouah, voilà des gens qui marchent pieds nus et qui dorment à même le sol, chapeau !". Que nenni ! Aujourd'hui, au 21ème siècle, c'est l'heure du voyageur 2.0. Tous les voyageurs que l'on a rencontré ont au moins un de ces différents équipements : appareil photo de qualité, PC portable, Iphone, lecteur MP3... Si ce n'est tous ! C'est l'heure du wifi dans les endroits les plus reculés, du téléchargement et de la retouche de photos directement sur le PC dans un endroit improbable. Bref, un routard ne se passe plus de ses "joujoux" (qui prend un x au pluriel !), et de son profil Facebook...
C'est bien simple, dans les cyber cafés, ou sur les PC portables, tout le monde est sur Facebook. C'est aussi l'heure des blogs. Finis les petits carnets de voyage où l'on note ses impressions, maintenant tout est mis directement en ligne pour partager son voyage avec ceux qui le veulent.
Ca veut dire qu'il n'existe plus de "vrais voyageurs" affranchis de tout ce matérialisme ? Si, si, on en a rencontré en Nouvelle Zélande, des hippies... Presque pas d'affaires, une odeur de patchouli, une grande générosité, de la médecine par les herbes et beaucoup d'auto-stop. Pour moi c'est leur démarche qui peut être qualifiée de "voyage à la roots", mais ils sont marginaux, en dehors du Système.
Je me souviens d'un diaporama sur l'Indonésie effectué par le frère de Pauline (spéciale dédicasse), et de photos de Stéphanie (pareil !) où je voyais des paysages fantastiques en haut de volcans, de terrains de foot jonchés de détritus avec des buts sans filets, de gens et de rues sales, bref d'endroits complétement improbables et où l'on se dit que ces voyageurs sont seuls au monde et qu'ils ont du vraiment prendre des petites rues pour pouvoir prendre ces photos. Et ben que nenni de nouveau ! Il s'agit pour la plupart du temps d'endroits touristiques, conseillés par le Lonely Planet ou le Guide du Routard... Et les rues sales c'est le commun de l'Asie, donc par conséquent le mythe s'effondre : il n'y a plus de voyage à la roots pour les non marginaux ! Il n'y a que du " "voyage à la roots" 2.0, Lonely Planet ".
Mais il s'agit quand même de voyager dans un confort un peu en dessous de ce qu'on peut avoir en Europe, et de visiter des endroits touristiques car ces endroits sont parmi les plus beaux mais ceci, sans la contrainte des tours opérateurs. C'est à dire se débrouiller par soit même, rencontrer la population locale, manger dans des petits restaurants un peu sales, s'engouffrer dans des petites rues,
et, dès qu'il est possible de se reposer, prendre un logement avec confort un peu supérieur, aller sur internet, et regarder des films ou des séries sur son PC (car la grande passion des voyageurs, c'est de s"échanger des films, de la musique et des photos...).
Certains préférent un bel hôtel, une belle piscine, ne rien avoir à faire, prendre une excursion et ne pas avoir à réfléchir (c'est déjà bien de sortir de son hôtel !). Il y en a donc pour tous les goûts, du moment que chacun soit heureux avec ce qu'il a choisi. Pour ma part ce sera plutôt tour organisé à ma façon quand je n'aurai qu'une semaine de vacances et que je voudrai me reposer, et "voyage à la roots 2.0" quand j'aurai plus de temps de vacances et que je voudrai vraiment découvrir le pays. Elle est sans doute là, la différence entre "voyageur" et "touriste"...
C'est bien simple, dans les cyber cafés, ou sur les PC portables, tout le monde est sur Facebook. C'est aussi l'heure des blogs. Finis les petits carnets de voyage où l'on note ses impressions, maintenant tout est mis directement en ligne pour partager son voyage avec ceux qui le veulent.
Ca veut dire qu'il n'existe plus de "vrais voyageurs" affranchis de tout ce matérialisme ? Si, si, on en a rencontré en Nouvelle Zélande, des hippies... Presque pas d'affaires, une odeur de patchouli, une grande générosité, de la médecine par les herbes et beaucoup d'auto-stop. Pour moi c'est leur démarche qui peut être qualifiée de "voyage à la roots", mais ils sont marginaux, en dehors du Système.
Je me souviens d'un diaporama sur l'Indonésie effectué par le frère de Pauline (spéciale dédicasse), et de photos de Stéphanie (pareil !) où je voyais des paysages fantastiques en haut de volcans, de terrains de foot jonchés de détritus avec des buts sans filets, de gens et de rues sales, bref d'endroits complétement improbables et où l'on se dit que ces voyageurs sont seuls au monde et qu'ils ont du vraiment prendre des petites rues pour pouvoir prendre ces photos. Et ben que nenni de nouveau ! Il s'agit pour la plupart du temps d'endroits touristiques, conseillés par le Lonely Planet ou le Guide du Routard... Et les rues sales c'est le commun de l'Asie, donc par conséquent le mythe s'effondre : il n'y a plus de voyage à la roots pour les non marginaux ! Il n'y a que du " "voyage à la roots" 2.0, Lonely Planet ".
Mais il s'agit quand même de voyager dans un confort un peu en dessous de ce qu'on peut avoir en Europe, et de visiter des endroits touristiques car ces endroits sont parmi les plus beaux mais ceci, sans la contrainte des tours opérateurs. C'est à dire se débrouiller par soit même, rencontrer la population locale, manger dans des petits restaurants un peu sales, s'engouffrer dans des petites rues,
et, dès qu'il est possible de se reposer, prendre un logement avec confort un peu supérieur, aller sur internet, et regarder des films ou des séries sur son PC (car la grande passion des voyageurs, c'est de s"échanger des films, de la musique et des photos...).
Certains préférent un bel hôtel, une belle piscine, ne rien avoir à faire, prendre une excursion et ne pas avoir à réfléchir (c'est déjà bien de sortir de son hôtel !). Il y en a donc pour tous les goûts, du moment que chacun soit heureux avec ce qu'il a choisi. Pour ma part ce sera plutôt tour organisé à ma façon quand je n'aurai qu'une semaine de vacances et que je voudrai me reposer, et "voyage à la roots 2.0" quand j'aurai plus de temps de vacances et que je voudrai vraiment découvrir le pays. Elle est sans doute là, la différence entre "voyageur" et "touriste"...
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