Notre vraie vie à l'Australienne.

Les nouvelles arrivent jusqu'en Australie, si si.

Voilà un petit moment que je n'avais pas écrit sur le blog. A vrai dire j'avais un peu la flemme. Surtout qu'il n'y a pas tant de choses nouvelles à raconter. Nous continuons à vivre notre vie à l'Australienne dans la ferme de Steven Woodley. Je remarque que l'on s'habitue vite à un nouveau rythme de vie. Le décalage horaire du début est tellement loin ! Depuis on s'est bien acclimaté. On ne fait plus trop gaffe aux températures, bien qu'il fasse parfois vraiment très chaud. Plus de 40° deux fois par semaine ça calme quand même un peu. On pense à vous (si si) qui vous les gelez en France. On a eu les échos comme quoi la France était recouverte de neige. Les photos de Lorient et de Naizin nous sont parvenues à tous les deux. Apparemment on ne parle que de ca. Voyez, on suit un peu les news !
Au passage, j'en profite pour remercier ceux qui nous écrivent – régulièrement ou pas. Ca fait plaisir de recevoir des mails de vos parts. Toujours sympa d'une, de savoir ce que vous faites ces temps-ci, et de deux, que vous pensez aussi un peu à nous malgré le train-train français. Quitte à faire mon Michel Drucker, je remercie aussi ceux qui lisent régulièrement le blog. Une moyenne d'un millier par mois c'est pas mal (entre 25 et 50 par jour).

La cuisine à l'Australienne

On voit aussi surtout que l'on prend pied dans le "paysage" local quand on revient à la dure réalité de Noël et de la ville. Après trois semaines passées dans le bush australien à ne croiser que des vrais australiens, les courses au centre commercial cet aprèm nous ont fait drôle à tous les deux. Étrange sensation pour moi qui aime tant me balader dans des rues pleines de monde d'habitude. Pire encore encore ! A la vue d'un Hungry Jack (d'un Burger King), nous avons résisté à la forte tentation ! Bon finalement on a pris des sandwichs "lights" : 15 cm d'épaisseur pour le mien. Immangeable. La nourriture n'est pas mauvaise mais ils mangent vraiment à l'américaine. Rapidement ! Jason, chez qui l'on dîne finalement assez souvent (c'est le pote de notre fermier - et oui, il a un prénom pourri), cuisine pourtant plutôt bien. A chaque fois que l'on passe par chez lui il nous prépare quelquechose. D'ailleurs Pierre et lui ont philosophé sur l'art de préparer une omelette pendant au moins 30 minutes. Celle de Jason était finalement pas mal du tout (un peu meilleures que les miennes seulement).
A quelques jours de la fin dans notre périple "Wwoofing à la ferme", l'expérience aura vraiment été fructifiante pour nous. On aura vraiment vécu à la sauce barbecue - à la sauce australienne quoi – pendant un bon mois.

Totale immersion dans la vie Australienne.


On aura quand même supporté : le climat sans clim (croyez moi ca peut être "lourd"), abattu des arbres de 20 m, cueilli des "spie grass" dans le bush, trinqué avec des piliers de comptoirs, joué au golf dans le jardin au couché du soleil en sifflant quelques bières, visité les locataires d'une église, etc, etc... Je ne peux pas vous raconter le reste ici, on en reparlera ensemble à notre retour. Ah oui j'oubliais quand même le repas de noël chez les parents de Steven. Ça risque d'être sympa le plateau de "seafood".
Et oui car à ce propos c'est vrai que noël est malgré tout un moment particulier dans l'année. Habituellement on le passe quand même avec nos familles. On aura au moins la convivialité de la table !

En tout cas on pense déjà à y revenir sur la fin de notre périple. Mais cette fois on y viendra en tant que potes et non plus en tant que Wwoofers !

1 Response
  1. Sylv Says:

    Désolé, j'ai une connexion intempestive 25 à 30 fois par jour sur votre blog... mais je suis content que ça vous fasse plaisir !
    ;) bizous breizhous


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